27/03/2009
A la découverte de la flore et de la faune sauvages de Decazeville
La semaine sans pesticides va se terminer, celle du développement durable va débuter.
Le lien entre ces deux thèmes est facile. Surtout avec les animations prévues à Decazeville dans le cadre de cette dernière opération, organisée localement par la ville de Decazeville et la communauté de communes du Bassin Decazeville-Aubin.
Decazeville a choisi de sensibiliser sur la biodiversité, plus précisément sur la vie sauvage dans les milieux urbains.
La vraie nature urbaine se développe ailleurs que dans les jardins publics. Elle est entre les pavés, entre béton et bitume, au pied des murs, autour des arbres d’alignement, dans les friches et les terrains vagues, le long des cours d’eau, des voies ferrées, etc.
Bien que peu spectaculaires, de véritables écosystèmes adaptés à ces conditions extrêmes se développent. La liste des plantes susceptibles de se reproduire et de se diffuser sans intervention humaine en ville est assez impressionnante, et inclut d’ailleurs de nombreuses espèces exotiques bénéficiant du microclimat particulier des villes.
La petite faune sauvage des villes est composée d’oiseaux, assez nombreux, de quelques rares mammifères, batraciens et reptiles, et de très nombreux invertébrés, essentiellement des insectes. Cette petite faune utilise les plantes sauvages et cultivées comme aliment (feuillage, graines, nectar, pollen), pour s’abriter ou comme réservoir de proies potentielles (les insectivores). Plus les endroits où prospèrent et ou se maintiennent des plantes sauvages sont nombreux, mieux la petite faune sauvage des villes vit.
Mais à la ville comme à la campagne, cette nature sauvage est en danger. Les plantes les plus communes aujourd’hui seront peut-être rares demain. Un subtil équilibre, où chaque maillon dépend du précédent, est détruit par une pulsion culturelle, le désir d’une nature propre et domestiquée. Il en résulte un environnement aseptisé, pollué, dépourvu de spontanéité, de surprise et tout simplement de vie.
La conférence animée par Boris PRESSEQ à 14 h le 1er avril à la salle N° 6 de la Maison des Sociétés va nous permettre de faire plus amplement connaissance avec cette nature sauvage urbaine et pourquoi nous devons la conserver et la protéger.
Cela nécessitera de nouvelles pratiques d’entretien et d’utilisation de l’espace urbain, tant par les services des espaces verts de la ville que par les particuliers dans leurs espaces privatifs, jardins, terrasses…
Pour protéger la qualité de nos eaux, la survie des espèces et la santé publique, nous devrons veiller à utiliser le moins possible des produits chimiques pour, à terme, les supprimer totalement. Il nous faudra donc parfois accepter à ce que la nature reprenne le dessus.
Après la conférence, vers 15 h 45, nous partirons avec Boris PRESSEQ à la découverte de la flore et de la faune sauvage de Decazeville.
Nous irons vers le cinéma La Strada en traversant une friche bordée par une haie où des oiseaux ont élu domicile, pour nous rendre sur les anciens terrains de la Découverte ou une végétation artificielle plantée en 2001 au départ de Charbonnage de France, devient peu à peu naturelle en se mélangeant à d’autres espèces portées au gré des vents. Le retour se fera par Fontvergnes, la rue Emile Nègre où nous longerons le bord du Riou-Mort pour revenir à 17 h 45 devant la Maison des Sociétés.
Une autre animation est prévue à Decazeville dans le cadre de cette semaine du développement durable. Il s’agit d’une bourse d’échange de graines et de semences organisée par l'association Biodiva le samedi 4 avril. J’y reviendrai dans une prochaine note.
Boris PRESSEQ est botaniste au Muséum d'Histoire Naturelle de Toulouse, responsable des collections de botanique (herbier, carpothèque, xylothèque ).
Il participe à de nombreuses revues spécialisées avec notamment des articles sur la mangrove et la flore.
Il a participé à de nombreuses expéditions botaniques, seul ou à plusieurs : Bornéo (2 fois), Thaïlande (2 fois), Chili, Mexique, Canaries, Venezuela, Argentine, Congo, Maroc, Croatie, Russie.
Boris PRESSEQ a participé en 2007 à l’Expédition de Candole : sur les traces d’Augustin Pyramus de Candolle, qui a consisté à refaire 200 ans après l’itinéraire parcouru par ce botaniste dans les Pyrénées. Les membres de cette expédition ont tenu à suivre pas à pas, accompagné des seuls chevaux de Mérens, l'itinéraire du botaniste lors de sa traversée de la Méditerranée à l'Océan Atlantique durant 70 jours.
Cette mission va permettre d'effectuer un état des lieux de la flore pyrénéenne pour ensuite avoir un suivi régulier et de sensibiliser le grand public à la protection du patrimoine végétal.
Sur la photo, Boris PRESSEQ est au centre
Téléchargez ci-dessous le programme de la semaine du développement durable sur le Bassin Decazeville-Aubin :
semainedd-ccdecazevilleaubin-prog.pdf
Téléchargez ci-dessous le programme des animations de Decazeville dans le cadre de la semaine du développement durable :
semainedd decazeville.pdf
Lisez, en cliquant ci-dessous, l'article de Midi Libre du 29 mars 2009 sur cette animation :
Faune et flore sauvages decazevilloises se dévoilent.pdf
L'animation annoncée sur le site de la ville de Decazeville
Photos 1, 2 et 3 : Boris Presseq
Photo 4 : Terranoos
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Décret ou instauration d’un RMA (Revenu Maximum Acceptable) ?
Que va changer un décret encadrant le versement de primes aux patrons recevant des aides de l’Etat ? Sur le fond, à pas grand chose. On sait très bien que, de toute manière, les patrons se rattraperont avec d’autres combines. Sur la forme, cela permet de calmer les syndicats et les salariés d’entreprises où des licenciements sont prévus et redonne un semblant de posture sociale à Nicolas Sarkozy dont la côte dans les sondages descend à grande vitesse.
Mais va-t-il s’attaquer au fond du problème : celui des inégalités. En tout cas, ce n’est pas prévu à l’Elysée ni à Matignon, qui défendent bec et ongles le fameux bouclier fiscal, Cette protection, qui vise soit disant à éviter l’exil fiscal en plafonnant à 50 % de ses revenus les sommes dues aux impôts, vient de permettre à 834 contribuables Français de toucher chacun un chèque de, en moyenne, 368 000 euros soit au total, quelques trois cent sept millions d’euros.
« Le capitalisme, c’est le racket légitime organisé par une classe dominante ». Cette définition du capitalisme que l’on prête à Al Capone, a le mérite d’être courte et claire. Et en matière de racket, il s’y connaissait. Certes, il y a sûrement un peu de jalousie et de dépit dans sa définition, mais sur le fond, comment lui donner tort.
Stock-options, primes, jetons de présence, parachutes dorés… tous ces moyens pour augmenter honteusement les revenus déjà élevés des grands patrons et cadres dirigeants sont-ils légitimes ?
Quel plaisir éprouvent les riches à accumuler tant de richesses ? Pas pour vivre. Ils leur faudrait des milliers de vies, eux et leur famille, pour pouvoir dépenser sans compter tout ce qu’ils ont accumulé.
Bernard Maris et Gilles Dostaler qui viennent de sortir « Capitalisme et pulsion de mort » chez Albin Michel ont leur idée. Pour eux, le capitalisme, à plus forte raison le libéralisme, contient dans sa propre logique d’accumulation ni plus ni moins que la destruction de l’homme. Keynes parlait du « désir morbide de liquidité ».
Accumuler pour accumuler dans un désir d’autodestruction serait donc l’unique plaisir des riches ?
Malheureusement non ! Il y a également un désir de dominer et d’asservir. Désirs qui deviennent réalité grâce à l’action d’hommes et femmes politiques qui font partie ou espèrent accéder à cette classe dominante ou en tirer partie et soutiennent les riches par des lois protectrices.
Ce désir de domination est bien sûr aussi présent dans les classes sociales des plus pauvres dont certains pensent pouvoir accéder eux aussi à des classes plus élevées. Ils y arriveront seulement en dominant et en asservissant à leur tour des classes encore plus pauvres.
Yves Paccalet dans « L’humanité disparaîtra, bon débarras » écrivait que l’éthologie nous enseigne que, comme tout être vivant (de l’amibe au chêne, de la crevette au gorille), l’Homo sapiens obéit à trois pulsions : sexe, territoire et hiérarchie ; la reproduction, la possession et la domination.
« La hiérarchie désigne ceux, parmi les sujets d’un groupe, qui peuvent accaparer le plus de ressources ; ceux qui ont le plus de chances de réussir leur parcours et de perpétuer leur lignée.
…Du côté du territoire et de la hiérarchie, tout est permis et même encouragé. La possession et la domination sont élevées au rang de valeurs. On les récompense par des biens matériels, un salaire, une rente, une marge brute, des profits. On les célèbre par un tableau d’honneur, des médailles ou un tiraillement d’oreille de Napoléon aux grognards.
Chaque fois que nous étendons notre domaine ou que nous prenons le dessus sur quelqu’un, nous en tirons une récompense chimique en dopamine et autres molécules gouleyantes. Nous n’avons qu’une hâte : recommencer. Toujours plus riches et plus puissants. A l’inverse, nous souffrons si notre fief est écorné ou si un concurrent nous dépasse dans la file.
Pour satisfaire son obsession du territoire et de domination, l’Homo sapiens est capable du pis. »
Faut-il reprendre au dessus d’un certain seuil tous les revenus accumulé par les riches sur le dos des pauvres? Faut-il mettre en place comme le demande de plus en plus de monde, un RMA : Revenu Maximum Autorisé ou Acceptable ou Admissible ? RMA qui existait déjà aux Etats-Unis en 1942 avec le « New Deal »de Roosevelt et que de plus en plus de pays mettent en place actuellement (USA, Pays-Bas…).
Je serais tenté de dire oui, ne serais-ce que pour aider ces pauvres riches dans leurs névroses autodestructives (Voir le site de "Sauvons les riches").
Mais également pour des raisons de bon sens et de solidarité.
La crise financière que nous subissons a eu pour conséquence la perte de la moitié des fortunes des milliardaires. En un an, environ 2 000 milliards de dollars des plus riches se sont volatilisés, soit l’équivalent du PIB de l’Italie. Si les Etats avaient eu le courage de prendre seulement 20 % de ces sommes en leur temps, la faim dans le monde ne serait qu’un mauvais souvenir, le sida et autres maladies auraient été vaincus, l’illettrisme n’existerait pratiquement plus. Nous aurions pu construire des hôpitaux, des écoles, des transports collectifs, des réseaux d’alimentation en eau, d’assainissement, d’énergies, des théâtres…. dans le monde entier.
On aurait aussi empêché les riches de gaspiller leurs fortunes dans des achats polluants qui participent au saccage de notre planète comme le démontre fort justement Hervé Kempf dans son avant-dernier ouvrage.
Qu’attends Sarkozy pour faire passer une loi instituant un revenu maximal acceptable, plutôt que de gesticuler au coup par coup contre certains abus comme il le fait actuellement ?
08:58 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : riches, capitalisme, primes, patrons | | Facebook | | Imprimer |
26/03/2009
Meeting national d'Europe Ecologie à Toulouse le 8 avril
Le 8 avril, à 20h à la Halle aux Grains (Place Dupuy)
En présence de toutes les têtes de liste, Daniel Conh-Bendit, Eva Joly, Harry Durimel, Yannick Jadot, Michèle Rivasi, Jean-Paul Besset, Sandrine Bélier, Hélène Flautre et avec :
José Bové, tête de liste Europe Ecologie dans le Sud-Ouest
Catherine Grèze, 2ème sur la liste Sud-Ouest, coordinatrice des Verts mondiaux
Gérad Onesta, eurodéputé sortant du groupe Verts/ALE, vice-président du Parlement européen
et en présence de personnalités politiques européennes :
Cécile Duflot, Secrétaire nationale des Verts, porte-parole du Rassemblement
Monica Frassoni, députée européenne italienne, Co-présidente du groupe des Verts/Alliance Libre Européenne
Raül Romeva : Raül Romeva i Rueda est espagnol et député européen Vert, membre du Parti Iniciativa per Catalunya-Verds en Catalogne
Isabelle Durant, Sénatrice belge, membre du parti Ecolo de Belgique et candidate aux élections européennes
La soirée sera animée par Noël Mamère, député-maire de Bègles.
Trouvez ci-dessous le tract de cet événement :
Meeting Europe Ecologie.pdf
Europe Écologie est un rassemblement de citoyen-nes né d'une ambition : celle de fédérer le « peuple écologiste » en vue des élections européennes du 7 juin 2009, sur la base d'un Appel et du Manifeste.
Europe Écologie présente, dans chaque circonscription européenne, des listes représentatives de la diversité des écologistes : personnalités (Daniel Cohn-Bendit, Eva Joly), militant-es issus du monde syndical et associatif (José Bové, Jean-Paul Besset, Sandrine Bélier, Yannick Jadot), ou de mouvements politiques (Hélène Flautre, Michèle Rivasi). Les élu-es siègeront au sein du groupe Verts/ALE au Parlement européen. Pour plus d'informations sur la campagne Sud-Ouest, nous vous invitons à parcourir les pages région : http://www.europeecologie.fr/euroregions/sud-ouest
Infos Pratiques :
Accès : Métro Ligne B - Station François Verdier
Mise en place de liaisons en autocar, depuis les départements de Midi-Pyrénées, ainsi qu'au départ de Montpellier et de Bordeaux.
Votre point de départ ne se situe pas sur ces itinéraires? Pensez au covoiturage !
Pour rallier directement Toulouse, ou pour vous rendre sur un des points de ramassage : www.coivoituron.org
- CAR N° 01 = FOIX (17h30)- PAMIERS (18h00) - SAVERDUN (18h30) - AUTERIVE (19h00) - TOULOUSE (19h30)
plus d'infos contacter : Jean-Luc Béroud - jeanlucberoud@yahoo.fr
- CAR N° 02 = TARBES (17h00) - LANNEMEZAN (17h30) - ST GAUDENS (18h00) - ST MARTORY (sortie péage autoroute - 18h30) - TOULOUSE (19h30)
plus d'infos contacter : Nathalie Nowak - nowak_nathalie@yahoo.fr
- CAR N° 03 = AUCH (17h15) - GIMONT (18h45)- L'ISLE JOURDAIN (19h00) - TOULOUSE (19h30)
plus d'infos contacter : Alexis Boudaud - alexis.boudaud@voila.fr
- CAR N° 04 = FIGEAC (16h30) - CAHORS (17h30) - CAUSSADE (18h00) - MONTAUBAN (18h30) - TOULOUSE (19h30)
plus d'infos contacter : Brigitte Brozio - broziobm@wanadoo.fr
- CAR N° 05 = MILLAU (16h00) - RODEZ (17h15) - BARAQUEVILLE (17h45, Place de la Mairie) - ALBI (18h30) - TOULOUSE (19h30)
plus d'infos contacter : Bruno Bérardi - berardi.bruno@free.fr
NB : lorsque les lieux de passage et de ramassage ne sont pas précisés, c'est qu'il s'agit du parking de la gare SNCF.
Départ de Montpellier à l'Odysseum à 16h30 et passage à Carcassonne (au péage autoroute sortie Trèbes) à 18h15 : contacter Jean-François Cornil - languedoc@europeecologie.fr
Départ de Bordeaux (lieu de rendez-vous et horaire à préciser) et passage possible à Agen (à confirmer) : contacter Frédéric Sturlési - aquitaine@europeecologie.fr
Covoiturage : cliquez ici
08:16 Publié dans Européennes 2009 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe ecologie, daniel conh-bendit, eva joly, harry durimel, yannick jadot, michèle rivasi, jean-paul besset, sandrine bélier, hélène flautre, toulouse | | Facebook | | Imprimer |
22/03/2009
Véloroutes et voies vertes : l’Ariège plus fort que l’Aveyron
L’Ariège n’est pas un territoire des plus plats, les dénivelés y sont nombreux. Et pourtant, ce département qui n’est pas un des plus riches de Midi-Pyrénées, à une volonté d’implanter des véloroutes et des voies vertes afin de développer le cyclisme de loisir et de randonnée, vecteur d’un tourisme durable.
L’inauguration hier d’un nouveau tronçon entre Labouiche et La Bastide-de-Sérou a été l’occasion pour Julien Savary, de la délégation régionale de l’AF3V Midi-Pyrénées et Languedoc de s’enthousiasmer devant la réalisation.
« Ce fut une belle matinée sur la Voie Verte, avec un petit train pour les habitants, de nombreux contacts avec les techniciens du Conseil Général, et des discours passionnants où ces techniciens et l’architecte ont expliqué au public ce qu’est une voie verte, et les choix techniques faits pour réaliser une piste bien intégrée au paysage...
Et ils ont réussi, la voie verte est “belle”, et ressemble à un chemin rural, avec peu de barrières, peu de panneaux, des ouvrages d’art réhabilités à l’ancienne, ... tout en étant techniquement excellente (bien roulante).
Techniciens et élus nous ont aussi publiquement annoncé que fin 2009 aura lieu l’ouverture d’un second tronçon de la Voie Verte entre Saint-Girons et Rimont (13km), et qu’en 2010 le dernier tronçon sera ouvert entre La Bastide-de-Sérou et Rimont (13km).
Fin 2010 la Voie Verte offrira donc 42km en continu entre Labouiche et Saint-Girons.
Quel plaisir pour nous qui avons fait ces demandes de voies vertes il y a presque dix ans, de voir que tout ce que nous demandions va être réalisé ! Et même plus!
Alors que plusieurs départements du sud ne font encore rien pour les véloroutes et voies vertes (Gers, Aude, Lozère, Aveyron,...), l’Ariège, petit département à faibles moyens, se lance dans une politique volontariste »
C’est vrai, une telle réalisation me laisse rêveur.
Que de temps et que d’argent perdus en Aveyron ! Pour un département qui se vante d’avoir une politique touristique dynamique, pas un seul kilomètre de véloroute et de voie verte. Pas même d’aménagements cyclables lors de construction ou de réhabilitation de voies départementales en agglomération comme le demande pourtant la loi LAURE. Ne parlons même pas des routes départementales hors agglomération.
L’Ariège a profité de l’installation du réseau de fibre optique pour le THD (Très Haut Débit) pour aménager les voies vertes. L’Aveyron installe le THD sans aménager de voies vertes, même pas de bande cyclable.
Pauvres cyclistes aveyronnais.
Alors que de nouveaux crédits semblent arriver pour l’aménagement de la navigabilité du Lot, pas un mot et pas un centime pour la véloroute de la Vallée du Lot qui coûterait quatre fois moins cher pour aménager 210 kilomètres en Aveyron que les 17 kilomètres de navigabilité loin de tout réseau navigable entre Bouillac et Port-d’Agrès.
Quel gaspillage d’argent public, surtout en ces périodes de crises !
Voir la fiche de la voie verte Labouiche – La Bastide-de-Sérou sur le site de l’AF3V en cliquant ici
Photos 1 et 2 : Julien Savary
10:55 Publié dans Développement durable, Politique locale, Transports et mobilité, Vallée du Lot, Véloroutes et voies vertes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : véloroute, voie verte, vélo, tourisme, aveyron, ariège, vallée du lot, randonnée | | Facebook | | Imprimer |
21/03/2009
13 000 à Rodez
Nous étions donc 13 000 jeudi à arpenter les rues de Rodez de Bourran à la place d’Armes. Plus qu’à la manifestation du 29 janvier dernier à laquelle j’étais absent puisque j’étais à Grenoble.
Beaucoup de jeunes et de plus en plus de retraités, beaucoup de banderoles, celles des syndicats bien sûr mais de plus en plus de banderoles individuelles avec des slogans originaux, preuve que de plus en plus de personnes ne se reconnaissent pas tout à fait dans les demandes officielles des syndicats et des partis politiques classiques : « La résignation est un suicide quotidien », « Pensons le changement et non changeons le pansement »…
Pour ceux-là et pour nous tous, il ne serait pas raisonnable de programmer une manifestation seulement le 1er mai. Il est indispensable que ce mouvement soit amplifié et que des manifestations soient programmées dans les prochains jours.
Lorsque l’on voit l’arrogance de notre président et de son gouvernement, faisant semblant de reculer en ajournant certaines mesures afin de diviser, mais qui maintient droit dans ses bottes le « bouclier fiscal » qui ne profite qu’à une petite minorité, lorsque l’on voit l’arrogance de ces grands patrons qui continuent à se verser des dividendes avec l’argent public, il est indispensable de poursuivre la lutte en l’intensifiant.
Au delà des problèmes de ralentissement de l’activité que pose cette crise, il y a une catégorie de personnes dont on ne parle jamais et qui sont touchés de plein fouet : les quatre millions de personnes privées actuellement d’emplois en France, qui voient tous les mois des dizaines de milliers de chômeurs les rejoindre et reculer ainsi leurs chances d’en retrouver. Pour eux, pas un mot des médias et encore moins du gouvernement qui préfère comme à son habitude les stigmatiser en les traitant de fainéants.
Non, on ne sortira pas de cette crise en appliquant les mêmes recettes qui nous y ont conduit : croissance du PIB, subventions aux plus riches, heures supplémentaires, endettement …
C’est notre société et nos modes de vie qu’il faut changer en profondeur et cette crise nous en offre l’opportunité. Il y a assez de travail et d’argent pour que nous ayons chacun un emploi, un revenu et une retraite décents. Mais, nous devons aussi être responsable dans nos modes de vie, nous comporter en citoyen plutôt qu’en consommateur. Il faut réinventer une société solidaire et écologique.
La reconversion de pans entiers de notre économie doit débuter : l’automobile, l’aviation, l'agriculture, la chimie.. tous ces secteurs très présent en Midi-Pyrénées. Est-il encore raisonnable de vouloir fabriquer des grosses voitures ou des carters de V6, de plus en plus d’avions, des autoroutes ou voies rapides, toutes ces activités dont on sait qu’elles participent fortement au réchauffement climatique ?
Est-il raisonnable de poursuivre cette production agricole qui détruit nos sols et fournit des produits dont on a de plus en plus de doutes sur les qualités sanitaires et nutritives ?
Ne devrions-nous pas plutôt nous tourner vers des activités d’avenir comme la rénovation de l’habitat et la construction écologique, les énergies renouvelables, les transports propres, l’agriculture paysanne et biologique, les services à la personne, la protection des écosystèmes et de l’environnement, le recyclage…
Ne devrions-nous pas plutôt repenser nos modes de travail : travailler moins, travailler mieux et travailler tous.
Les solutions sont là, à moins de vouloir continuer à faire comme l’autruche de la couverture du dernier livre captivant d’Yves Cochet : Antimanuel d’écologie.
Ecoutez l'interview audio d'Yves Cochet par Laure Noualhat de Libération en cliquant ici
Photo 1 : jlc
Photo 2 : Les Verts
Photo 3 : Editions Bréal
08:50 Publié dans Développement durable, Politique locale, Société, Travail - Emploi | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manifestation, rodez, aveyron, emplois, chômage, reconversion écologique de l'économie, sarkozy | | Facebook | | Imprimer |
15/03/2009
Et si le Bassin était maintenant en avance
En matière de protection de l'environnement, nous avions beaucoup à nous faire pardonner. Après 170 ans de développement non durable, la prise de conscience a eu lieu avec la préparation du CIADT de mai 2000 qui a vu la participation active des forces vives de la cité et de la population.
Cette dynamique s’est poursuivie et a abouti en 2007 à l’élaboration de l’Agenda 21 de la Communauté de Communes du Bassin Decazeville-Aubin qui a été l’un des premiers Agenda 21 en France labellisé « Agenda 21 local de France » par le Ministère de l’Ecologie dans le cadre de la stratégie nationale de développement durable. Avec 31 autres collectivités, nous faisions partie de la première session des collectivités récompensées. Depuis, 70 collectivités nous ont rejoint lors des sessions de 2008 et de 2009.
C’est pour marquer cette reconnaissance que nous étions invité jeudi dernier au Ministère.
Jean-Louis Borloo retenu à Berlin pour un conseil européen, c’est Chantal Jouanno, Secrétaire d’Etat chargée de l’écologie et Michèle Pappalardo, Déléguée interministérielle au développement durable qui étaient chargées de récompenser ces collectivités en présence des représentants des associations concernées et d’élus.
C’est bien sûr une satisfaction de voir ainsi notre travail reconnu nationalement alors que, dans le Bassin, certains se complaisent en permanence à le dénigrer, noircissant le tableau à outrance.
Mais il reste beaucoup à faire, et le fait de voir notre territoire reconnu dans les plus hautes instances françaises et européennes pour ses efforts en matière de protection de l’environnement, de développement économique maîtrisé, de bonne gouvernance et de création de lien social et culturel peut nous ouvrir certaines portes.
Téléchargez ci-dessous, l'article de Midi Libre du 18 mars 2009 :
DECAZEVILLE - Environnement - l'action du Bassin reconnue.pdf
Reconnaissance encore dans la dernière lettre de janvier du « Club Planète Gagnante ». Une page entière est consacrée aux actions en matière de développement durable réalisée par la Communauté de Communes Decazeville-Aubin, notamment la mise en place du TUB.
Le Club Planète Gagnante de l’ADEME est une plate-forme d’excellence, d’innovation et d’échanges en matière de réduction des impacts environnementaux. Son rôle est de relayer les messages des campagnes de communication et de sensibilisation de l’ADEME, mais également d’encourager la mise en œuvre dans les organisations membres de plans d’action visant à réduire leur impact environnemental.
Dans cette même thématique, la communauté de communes du Bassin Decazeville-Aubin organise de nombreuses animation dans le cadre de la semaine du développement durable qui se déroulera cette année du 1 au 7 avril.
Aubin sensibilisera sur les économies d’eau et d’énergies à travers la réhabilitation de leur gymnase, Cransac sur l’énergie avec la nouvelle chaufferie biomasse aux noyaux de fruits et son réseau de chaleur qui alimente entre autre des bâtiments tertiaires et un futur lotissement HQE et Firmi sur la protection des milieux aquatiques.
Quand à Decazeville nous avons choisi de sensibiliser sur la biodiversité avec la découverte de la faune et de la flore sauvage en milieu urbain à travers une conférence débat et une promenade pédagogique avec Boris Presseq, botaniste au Muséum d’Histoires Naturelles de Toulouse.
Points forts de cette semaine, la conférence sur l’innovation territoriale à Cransac et la conférence-débat animée par Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives Economiques dont le thème sera l’intitulé du dernier numéro de la revue : « Et si on changeait tout….
Nous allons nous régaler. J’y reviendrai bien sûr dans d’autres notes
Programme détaillé à télécharger ci-dessous (680 ko).
semainedd-ccdecazevilleaubin-prog.pdf
Malgré cela, je passe encore malheureusement aux yeux de certains de mes collègues pour un martien lorsque je dénote la schizophrénie qui nous anime quand nous votons des subventions.
Alors que nous sommes donc engagés dans un Agenda 21 et que cet agenda comporte notamment un Plan Climat local destiné à réduire nos consommations énergétiques et nos productions de gaz à effet de serre, nous devions voter jeudi soir en conseil communautaire une subvention pour un rallye automobile.
Il m’est bien sûr impossible de voter une aide pour une activité qui constitue une incitation, ou tout au moins une banalisation, à la consommation de carburants et à l’accroissement de gaz à effet de serre. Sans parler du mauvais exemple en matière de violence routière.
Une fois de plus, bien que certains m'ont dit par la suite que j’avais raison, je me suis retrouvé tout seul à voter contre cette subvention.
Alors que des experts scientifiques du climat réunis à Copenhague la semaine dernière annoncent qu’il est probable que c’est le scénario le plus noir (+ 6,4 °C à la fin du siècle) qui se profile, nous en sommes encore à donner des subventions à des activités polluantes. Désolant.
Photo 1 : jlc
Photos 2 et 3 : CCDA
10:33 Publié dans Climat, Développement durable, Energie, Environnement, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : decazeville, développement durable, environnement, agenda 21, bassin, aveyron | | Facebook | | Imprimer |
06/03/2009
Taxe professionnelle et partage par tiers des bénéfices des entreprises
J'étais mardi dernier, avec cinq autres représentants de partis politiques, invité à l'émission de Claude de Vesins sur CFM Radio « Table ovale sans élipse »
Premier thème abordé : la suppression de la taxe professionnelle payée par les entreprises et qui constitue une des principale recette des collectivités. Cette suppression a été annoncée par Nicolas Sarkozy à la va-vite et sans aucune garantie de compensation pour les collectivités, si ce n'est une taxe carbone.
Est-ce une bonne idée ?
Deuxième thème : le partage par tiers des bénéfices des entreprises : un tiers pour les salariés, un tiers pour les actionnaires et un tiers pour les investissements. Encore un effet d'annonce proposé sans aucune concertation par Nicolas Sarkozy.
Mais est-ce vraiment ce que demandent les salariés ?
En tout cas, cela va être difficile tant le patronat veut garder le droit de faire ce qu'il veut des bénéfices.
14:40 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cfm radio, taxe professionnelle, bénéfices | | Facebook | | Imprimer |
05/03/2009
Rencontre des comités locaux aveyronnais d'Europe Ecologie
Les comités locaux aveyronnais d'Europe Ecologie, qui soutiennent les listes écologistes pour les Européennes du 7 juin 2009, invitent les Aveyronnais signataires de l'appel au rassemblement ainsi que tous les sympathisants de la cause écologiste à un rendez-vous d'information le mardi 10 mars 2009, à partir de 20 h 30, salle Montaigne à Rodez (sous le parking Foch), en présence de José Bové, tête de liste pour l'eurorégion Grand Sud-ouest, et quelques autres responsables de la campagne au niveau de l'Eurorégion.
Au "menu" de cette rencontre :
-faire connaissance
-animation de la campagne
-calendrier administratif
-élaboration des thèmes de campagne
-meeting Europe Ecologie en mai à Rodez
-autres événements possibles
-débat ouvert
Nous vous attendons nombreux,
bien cordialement,
14:08 Publié dans Européennes 2009, Verts | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : josé bové, europe ecologie, comités locaux, aveyron | | Facebook | | Imprimer |
27/02/2009
Le Conseil Général fait comme si la crise n’existait pas en Aveyron
Suite au vote du budget par les élus du Conseil Général de l'Aveyron, les Verts de l'Aveyron analysent dans un communiqué les choix décidés par ces élus.
La crise que nous prenons tous de plein fouet n’est pas que financière et économique ; elle est aussi sociale et écologique. C’est la crise globale de tout un modèle économique qui a généré depuis des années les inégalités les plus criantes et la pollution généralisée de notre planète.
Le « système Puech » ne visait qu’à reproduire et amplifier ce modèle en Aveyron.
La légère augmentation des sommes allouées au social dans le dernier budget du Conseil Général, n’est pas à même de répondre aux énormes besoins des Aveyronnais les plus touchés par la crise : personnes privées d’emploi, retraités, salariés précaires, personnes handicapées… souvent pris dans la spirale de l’endettement et des factures impayées faute de moyens.
Plutôt que de soulager par exemple le porte-monnaie des Aveyronnais dans leurs déplacements en créant, comme le font maintenant de nombreux départements, des navettes interurbaines à bas prix, l’Aveyron choisi encore de financer le béton et le bitume pour augmenter le flux de véhicules. Plus dramatique, droite et gauche au Conseil Général sont pratiquement d’accord pour aménager un doublement de la RN 88 (mais non prévu dans ce budget). Un couloir à camions et à voiture de plus qui va ainsi délocaliser des entreprises Aveyronnaises vers cet axe comme l'a fait l' A 75. Tant pis pour le reste de l’Aveyron et pour l’environnement !
Par ailleurs, avec ce budget, la reconversion écologique de l’économie aveyronnaise attendra, alors qu’il y a des énormes opportunités à aider la rénovation de l’habitat ancien surconsommateur d’énergies, dans le développement des énergies renouvelables, dans la construction d’écoquartiers...
Un soutien fort à l’agriculture biologique, aux cantines bio, au tourisme doux, à la culture, à l’assainissement collectif et individuel, des aides conséquentes aux collectivités soumises à éco-conditionnalité pour leurs projets structurants … tout cela n’existe pas dans ce budget ou n’est de toute façon pas à la hauteur des besoins.
Malheureusement, avec la « méthode Luche » peu différente du « système Puech », l’Aveyron est toujours au XXème siècle, celui de l’inconscience environnementale et du creusement des inégalités entre individus.
Le slogan des candidats Verts lors des dernières élections cantonales était : « Changeons les priorités en Aveyron ! ». Il est plus que jamais d’actualité.
Marie-Claude Carlin
Porte-parole des Verts Aveyron
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22/02/2009
Cormorans et cirques avec des animaux sauvages
Comme chaque année à pareille époque, les articles de presse se font l’écho d’une recrudescence des cormorans sur la rivière Lot.
La Dépêche du Midi y a consacré plusieurs articles , entre autre le 10 mars 2000, le 4 février 2008 et dernièrement le 18 février 2009.
Des pétitions pour demander l’élimination des cormorans circulent actuellement.
Il faut dire que l’exemple vient d’en haut.
Le député Charles de Courson déclarait, lors de la séance du 12 octobre 2004 à l’Assemblée Nationale « Une attaque de cormorans, c'est pire qu'un bombardement allemand en piqué ! J'ai vu des poissons, des milliers de tanches, terrorisés ! (Rires sur les bancs du groupe UMP et du groupe UDF) Ceux qui ont vu la scène n'en plaisantent pas ! Il est intolérable que les ministres successifs protègent ces cormorans-nazis ! Si vous ne prenez pas un engagement ferme, les choses se passeront très mal la prochaine fois. »
Déjà en janvier 2004, il demandait à la ministre de l’Ecologie des carabines 22 long rifle à lunette pour éradiquer ces bandes de « cormorans nazis » : « Certes, vous avez augmenté le quota de chasse, mais insuffisamment. Cependant, vous allez dans la bonne direction. Le problème, comme vous l'avez dit, c'est de le réaliser. Pourquoi est-ce si difficile ? Pour une raison technique, mes chers collègues. Comme vous le savez, les cormorans chassent en bande et certains d'entre eux sont des guetteurs. Sans une carabine 22 long rifle à lunette, vous n'arriverez pas à les tuer. Or cette arme est proscrite et vous serez donc sanctionnés si vous l'utilisez. Pour réaliser les quotas, il faudrait, madame la ministre, que vous autorisiez la possibilité d'utiliser des armes adaptées. »
Qu’en est-il exactement ?
Menacé à l’échelle européenne le cormoran est protégé au titre de la directive Oiseaux depuis 1979. L’augmentation des effectifs dans les pays d’Europe du Nord a provoqué une expansion des populations hivernantes dans le sud de l’Europe, notamment en France. Mais la progression du nombre d’oiseaux hivernants, d’abord exponentielle jusqu’en 1992 a commencé à ralentir depuis, tendant vers une stabilisation (1).
La LPO de l’Aveyron explique fort justement que c'est la quantité de nourriture qui détermine le nombre des oiseaux. En clair, on peut bien abattre quelques individus, mais ils seront systématiquement remplacés si le garde-manger le justifie. Bref, les tirs sont inutiles et n'ont guère qu'une utilité : calmer l'exaspération des pêcheurs.
La LPO tient d'autre part à relativiser le rôle du prédateur dans la raréfaction du poisson. Samuel Talhoet estime que les bouleversements physiques (rectifications et canalisations de cours d'eau, multiplication des drainages, etc.) et les agressions chimiques (engrais, pesticides, rejets d'effluents, etc.) font bien plus de ravages que le grand cormoran. Ce dernier ne serait donc que l'arbre qui cache la forêt.
Il semble donc qu’il ne soit pas utile d’armer la population avec des 22 long rifle à lunette pour réduire la population de cet oiseau.
Vous pouvez voir ci-dessous le reportage à Cajarc de France 3 Quercy-Rouergue le 26 février dernier, sur la "prolifération" des cormorans dans la Vallée du Lot. Ce reportage est bien sûr incomplet, voire caricatural, car il ne propose que la position des pêcheurs et des pisciculteurs et pas celles des associations de protection de la faune sauvage comme la LPO par exemple.
Reportage caricatural car tous les pêcheurs ne sont heureusement pas comme ceux montrés dans ce reportage. En Aveyron par exemple, la politique d'alevinage de la Fédération de pêche est plutôt en déclin. Elle préfère favoriser une reproduction naturelle des poissons, notamment des truites, en réalisant des travaux de protection et d'entretien des cours d'eau. Aleviner revient à donner de la nourriture supplémentaire aux cormorans et donc à augmenter leur nombre.
Cormorans-Vallée du Lot
Vidéo envoyée par calmettes
Rappelons que les plus grands destructeurs de la faune sauvage ne sont pas les cormorans et les éoliennes, mais bien les hommes et leurs activités polluantes (chimie, agriculture, énergie…), le réchauffement climatique (également dû aux activités humaines) et les transports. Il n’y a qu’à regarder les routes et leurs fossés pour comprendre que les calandres et les roues de nos voitures et camions font une hécatombe.
(1) Faune sauvage de l’Aveyron – Atlas des vertébrés – Editions du Rouergue - 2008
J’ai toujours été très réticent, pour ne pas dire hostile, à l’accueil de cirques traditionnels avec des animaux sauvages sur notre commune. Déjà, dans les années 90, je m’étais fortement impliqué avec "Causse en Liberté" contre la venue des lions du vicomte de la Panouse sur le magnifique causse de Mondalazac.
Il y a quelque chose de dégradant à enfermer des animaux sauvages toute leur vie dans des cages, loin de leurs territoire d’origine et à les voir exécuter des numéros grotesques pour quelques frissons malsains. Il n’y a surtout rien de pédagogique à les voir ainsi et il est navrant de voir des instituteurs amener leurs élèves ou des parents amener leurs enfants dans ce genre de spectacle.
Après avoir vu un reportage sur les animaux de cirque dans l’émission « 30 millions d’amis », j’ai donc signé la pétition « pour des cirques sans animaux sauvages ».
L’Article L 214-1 du Code rural qui précise que : tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce.
Cet au nom de cet article que des communes ont pris des arrêtes pour interdire sur leurs territoires les cirques avec animaux sauvages.
C’est le cas notamment de Montreuil où Dominique Voynet est Maire
J’aime le cirque, mais le cirque qui respecte l’humanité et la nature, qui divertit, qui cultive et qui fait rêver sans pour autant faire souffrir un animal sauvage ou pas. Il y a suffisamment de cirques et de spectacles qui rentrent dans ces critères.
Photos : 1 et 2 : jlc - 3 : 30 millions d'amis
14:44 Publié dans Développement durable, Environnement, Politique locale, Vallée du Lot | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cormorans, cirques, animaux, faune | | Facebook | | Imprimer |
La relance en Aveyron
Au lendemain de l’annonce du plan de relance du gouvernement (vous savez les 1 000 projets), tous les élus locaux Aveyronnais et Midi-Pyrénéens criaient au scandale car ils avaient été oubliés.
« C'est scandaleux. Nous sommes abandonnés par l'État central » disait le conseiller général André At « Je hausse le ton, même si ce sont mes amis qui sont au gouvernement. Les territoires que je représente ne sont pas pris en compte. »
De son côté, Martin Malvy tempête : « Nous attendions des financements pour l’aménagement de la vallée du Lot à destination des départements du Lot et de l’Aveyron. Nous n’avons rien vu venir… Je note donc qu’aucune opération significative ne sera réalisée grâce au Plan de relance en Midi-Pyrénées. C’est une fois de plus un coup d’annonce du gouvernement qui ne sera suivi d’aucun effet »
Mais depuis, des tractations ont vraisemblablement eu lieu.
Le plan de relance annoncé par le gouvernement prévoit au niveau national une enveloppe de 5 M€ afin de soutenir des projets importants, prêts à démarrer très rapidement et réalisables en 2009-2010. C'est au titre de cette enveloppe que le premier ministre a annoncé dernièrement l'octroi d'une subvention de 500 000 € au conseil général du Lot pour l'extension de la navigabilité de la rivière Lot, en soulignant « la qualité et le caractère structurant » de ce projet.
Mais mieux encore.
Une subvention de 400 000 euros a été attribuée pour soutenir le chantier de l’aéroport Rodez-Marcillac sur les mêmes critères.
Dans ces conditions, on ne serait pas surpris que des financements arrivent pour les « projets enthousiasmants » poussés seulement par une poignée d ‘élus et de notables mais boudés par les Aveyronnais, comme le Musée Soulages ou la RN 88.
Mais au fait, où est le Grenelle de l’Environnement lorsque l’on finance des projets polluants comme ceux favorisant le transport aérien ou le doublement d’une route ?
Photo 1 : jlc
Photo 2 : jlc
Grenelle de l'entourloupettement : 5 pétards diamètre 20 dont un explosé
Création de Jacques-Rémy Girerd, réalisateur (Mia et le Migou - La prophétie des grenouilles...) et fondateur de Folimage à Valence - Expo Peur bleue / colère verte - Grenoble 2009
13:45 Publié dans Environnement, Politique locale, Vallée du Lot | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : relance, sarkozy, malvy, grenelle de l'environnement, aéroport, rn 88 | | Facebook | | Imprimer |
19/02/2009
Europe Ecologie dans l’Aveyron : retrouvons-nous !
Pour les élections européennes du 7 juin prochain, les écologistes ont décidé de se rassembler autour d’Europe Ecologie.
Ce rassemblement est tout d’abord autour d’un Manifeste : Changer d’ère.
Mais il va être également autour de candidats. Des candidats qui viendront de toutes les mouvances de l’écologie, qu’elles soient associatives ou politiques.
Pour l’eurorégion sud-ouest, c’est José Bové qui mènera cette liste.
Les signataires Aveyronnais du Manifeste Europe Ecologie ont décidé de se retrouver pour d’abord se connaître un peu mieux, ensuite préparer la campagne électorale et l’éventuelle venue de José Bové.
Cette réunion aura lieu le mardi 24 février à Rodez à 18 h, à la salle Descartes du parking Foch.
Tout le monde est la bienvenue et vous pouvez vous aussi être signataire de ce Manifeste et participer activement à la campagne électorale.
Retrouvez les vidéos du premier débat régional d'Europe Ecologie qui s'est déroulé le 12 décembre dernier à Toulouse avec Yannick Jadot, candidat sur l'Euro-région Grand-Ouest et José Bové, candidat sur notre région en cliquant içi.
Le thème de cette première réunion était de faire le point sur le Grenelle de l'Environnement. Mais d'autres thèmes ont également été abordés : les transports, l'énergie, les OGM, la PAC...
Vous pouvez voir que quelques Aveyronnais étaient présent à cette première réunion.
08:09 Publié dans Européennes 2009 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe ecologie, josé bové, élections européennes, rodez, aveyron | | Facebook | | Imprimer |
Droit dans ses bottes… ultralibérales
Que pouvions-nous attendre du discours de Nicolas Sarkozy ?
Qu’il s’occupe des plus pauvres d’entre-nous. Qu’il annonce une réorientation de notre économie vers des productions et des consommations moins dommageables pour les hommes et l’environnement. Qu’il annonce des mesures spécifiques pour nos amis des DOM ou au moins un mot de compassion.
Cela aurait été trop beau. Rien de cela.
Rien pour les 3,5 millions de Français privés actuellement d’emploi, rien pour les personnes à temps partiel non choisi, rien pour les retraités, notamment les petites retraites, pas grand chose pour les petits salariés. En fait, rien pour les plus pauvres d’entre-nous.
Mais surtout, il continue droit dans ses bottes à promouvoir cette politique ultralibérale qui nous conduit dans le gouffre pour le plus grand plaisir de ses amis riches et du Medef. Toujours plus de travail pour ceux qui en ont déjà un, alors que la libéralisation des heures supplémentaires a déjà empêché l’embauche de 70 000 personnes.
Les réformes vont continuer malgré les oppositions: celle de l'hôpital, du lycée de l'université, de la recherche, de la formation professionnelle, la réforme de l'état avec la suppression d'un poste sur 2 de fonctionnaires partant à la retraite.
Un vrai désastre !
Pourtant, les réponses à cette société agonisante qui favorise les plus riches et détruit notre environnement existent. Elles sont dans la création d’une autre société.
Hervé Kempf en donne les grandes idées dans Le Monde du 17 février :
« Que faire ? Arrêter de singer Keynes et de se croire en 1929 quand on est en 2009 : la dépense, l’endettement, l’inflation, ne sont pas la solution. Replâtrer l’édifice ne réparera pas des fondations ruinées. Il importe au contraire d’opérer une redistribution de la richesse collective en direction des pauvres ; l’outil pourrait en être le revenu maximal admissible (RMA). La réduction de l’inégalité aidera aussi à changer le modèle culturel de surconsommation, et rendra supportables les baisses nécessaires et inéluctables de la consommation matérielle et de la consommation d’énergie dans les pays riches. Autre exigence : orienter l’activité humaine vers les domaines à faible impact écologique, mais créateurs d’emploi, et où les besoins sont immenses : santé, éducation, culture, énergie économe, agriculture, transports collectifs, nature. »
Elles sont aussi dans le magnifique manifeste de neuf intellectuels antillais (Patrick Chamoiseau, Edouard Glissant…) pour une société post-capitaliste, publié le 16 février.
Elles sont également dans le manifeste d’Europe Ecologie qui va guider la campagne électorale des écologistes pour les Européennes.
Résistons au rouleau compresseur libéral et construisons une autre société.
07:39 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, ultralibéralisme, chômeurs, guadeloupe, kempf, europe ecologie | | Facebook | | Imprimer |
18/02/2009
Nos enfants nous accuseront
La grande salle de La Strada était pleine à craquer lundi soir pour voir le film de Jean-Paul Jaud « Nos enfants nous accuseront ». Une centaine de personnes ont même malheureusement été refusé et les gestionnaires du cinéma leur ont promis une nouvelle venue rapide de ce film à Decazeville.
Même succès ailleurs dans les villes proches. Ce film affichait complet à Figeac, à Capdenac, à Rodez…
Lors de la venue d’Homo Toxicus à Decazeville et du débat qui a suivi avec la réalisatrice Carole Poliquin en novembre dernier, la salle était également pleine à craquer. Et ce film connaît également ce même succès dans les lieux où il est encore diffusé.
Que se passe t-il donc ? Y aurait-il donc une réelle prise de conscience de la population ?
Il me semble que oui. Car le public qui vient voir ces films n’est pas essentiellement un public d’initiés. Certes, ce public là est également présent et très heureux de voir qu’on les écoute enfin. Le bouche à oreille joue sûrement. Et surtout je pense que la crise que nous traversons, qui est également une grave crise écologique et sanitaire, provoque des interrogations et des remises en question de nos modes de vie.
Ces films, généralement suivis d’un débat, contribuent à nous éclairer.
Et le débat qui a suivi la projection du film, animé par Laurent Rémes de l’APABA, a montré par les questions et les témoignages, l’inquiétude de la population face notamment à recrudescence des maladies dues à la pollution de notre environnement et de nos assiettes.
Que ce soit sur l’utilisation de pesticides par les agriculteurs, les particuliers ou les collectivités locales, sur la pollution des rivières et des nappes phréatiques ou sur les repas servis dans la restauration collective, tout le monde était d’accord pour dire que nous ne pouvions plus continuer ainsi.
La réflexion menée actuellement par 5 villes de l’Aveyron (Capdenac, Decazeville, Millau, Rodez et Saint-Affrique) avec l’APABA et le Lycée de La Roque afin de créer un approvisionnement des restaurants collectifs en produits bio ou de qualité et favoriser au maximum les circuits courts, va dans ce sens.
Espérons que cette réflexion débouche sur un véritable projet et soit mis rapidement en place.
C’est indispensable pour une agriculture bio et de qualité en Aveyron et pour la santé des personnes utilisant les restaurants municipaux (scolaires, personnes âgées..).
Mais des petites communes aveyronnaises ont déjà mis en place dans leur cantine municipale une alimentation bio. C’est le cas de Nant dans le sud Aveyron.
Vous pouvez écouter Cécile Valex de l’association des parents d’élèves de Nant qui gère la cantine municipale et Josette Hart, première adjointe au maire de Millau qui met en place la même opération à Millau suite à la réflexion avec l’APABA et le lycée de La Roques, dans l’émission « Esprit du Causse » sur radio Larzac.
Très instructif.
08:20 Publié dans Environnement, Politique locale, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agriculture, bio, cantines, nos enfants nous accuseront, pesticides, cancers, alimentation, apaba, eau | | Facebook | | Imprimer |
11/02/2009
Séjour à Grenoble
Plus de quinze jours sans une seule note sur ce blog.
Il faut dire que j’ai été très occupé par des réunions, toujours très nombreuses et importantes à l’approche de vacances scolaires.
Mais j’étais également fin janvier à Grenoble pour assister comme j’ai l’habitude de le faire pratiquement tous les deux ans, aux Assises nationales de l’Energie et du Climat.
Elles se sont déroulé dans un climat assez morose. La crise étant là bien sûr, mais également à cause de l’annonce du président Sarkozy de la construction d’un deuxième réacteur nucléaire à Penly. La messe était dite et les participants, qui ont pour la plupart une conscience un tant soit peu « ouverte » en matière énergétique, se demandaient s’il était encore utile de parler d’économie d’énergie, d’efficacité énergétique et même d’énergies renouvelables ou de bâtiments basse consommation, dans un contexte où le président semble tout décider. Borloo, dont la présence était annoncée sur le programme, a même préféré s’adresser aux congressistes par un message insipide enregistré la veille.
Il était presque dérisoire de voir et d’entendre Olivier Epelly, directeur du service cantonal de l’Energie du canton de Genève, arborant une cravate significative, vanter sa « société à 2 000 watts sans nucléaire ». Pourtant dans ce domaine, la Suisse nous montre le chemin que nous devrions emprunter. Le canton de Genève a décidé par votation (référendum) de ne plus utiliser l’énergie nucléaire pour la production d’électricité. Il a fallu alors mettre en place toute une stratégie avec des actions concrètes à court et moyen terme, qui partent de l’interdiction du chauffage électrique à la promotion des énergies renouvelables, en passant par la réduction des déchets et les économies d’énergies dans le bâtiment (label Minergie) et les transports.
Sobriété, efficacité énergétique et énergies renouvelable. Cela rejoint le scénario « Négawatt »
Le contraire de ce que veut faire Sarkozy : du nucléaire partout, encore plus d’autoroutes, de voitures, de camions et d’avions.
En prélude à ces journées studieuses, il y a des visites de sites. Il faut dire que Grenoble est assez dynamique dans le domaine de l’énergie et de l’habitat écologique. La présence en nombre d’élus Verts dans les précédentes municipalités Grenobloises y est pour beaucoup.
J’avais choisi de visiter le nouveau écoquartier de Bonne. Il est situé au cœur de Grenoble sur une surface de 8 ha, à la place d’une ancienne caserne militaire. Seuls, trois bâtiments autour de la cour d’honneur ont été gardés et réhabilités. Tout le reste de la surface est en cours d’aménagement.
Ce sra réellement un quartier écologique avec des logements (850 : 35 % de logement social, des résidences pour les étudiants et les personnes âgées) consommant peu d’énergies (cogénération gaz) car très bien isolés par l'extérieur, mais aussi avec des équipements et des services de proximité, des commerces orientés vers les activités de loisirs et de nature en complément des autres commerces du centre ville, une école élémentaire magnifique, des espaces verts et bien sûr le tramway à proximité.
Un exemple que j’aimerai bien voir à Decazeville, peut-être sur la ZAC des Equipages (toute proportion gardée bien sûr ! J'entends déjà certains dire : il délire !).
Sans les Verts, puisque le Maire PS Michel Destot a préféré faire alliance avec le Modem aux dernières élections municipales, Grenoble va rapidement perdre son avance de ville pionnère de l’écologie. Après le stade des Alpes en centre ville qui a détruit une grande partie du magnifique parc Mistral, c’est un projet de rocade au nord de Grenoble qui va polluer un peu plus cette ville construite dans une cuvette et où la chaleur est étouffante l’été.
J’étais donc le 29 janvier à Grenoble et je me suis accordé une paire d’heure pour aller manifester. Nous étions 50 000 à protester de la gare à la place de Verdun contre les réformes et les mesures injustes et inefficaces du plan de relance de Sarkozy. Beaucoup de jeunes, de lycéens et d’étudiants, des chercheurs, des intermittents du spectacle, des chômeurs, des retraités, de nombreux employés d’entreprises locales menacés de licenciements (Caterpillar, Tyco…)…
On sentait beaucoup de colère et d’inquiétude dans les propos et les slogans des manifestants.
Visiblement, Sarkozy fait la sourde oreille. Préparons nous à lui infliger une piqûre de rappel le 19 mars… et plus si nécessaire.
DERNIÈRE MINUTE :
A voir ce soir sur France 3 à 20 h 35 : Pièces à convictions : « Le scandale de la France contaminée »
Un reportage édifiant sur la dispersion dans toute la France de 300 millions de tonnes de déchets radioactifs venant des 220 anciennes mines d’uranium françaises.
Areva (ex Cogema), fidèle à l’opacité et à la désinformation de la filière nucléaire, a bien sûr tout fait pour que ce reportage ne soit pas diffusé.
Areva n’a plus aucune mine d’uranium en France, ce qui fait mentir l’affirmation qu’avec le nucléaire nous avons une indépendance énergétique. Ce sont maintenant les pays où Areva exploite des mines comme au Niger, qui vont supporter les dérives en matière de déchets radioactifs amont de cette entreprise.
Rien n’est encore prévu pour les déchets radioactifs aval (sorti du réacteur).
N’oublions pas que nous avons eu plusieurs exploitations minières d'uranium en Aveyron dont une à Bertholène dans la forêt des Palanges et que des déchets radioactifs de ces exploitations ont été disséminés un peu partout dans l’Aveyron.
Téléchargez ci-dessous l"inventaire des mines d'uranium en Aveyron :
mimausa_inventaire aveyron.pdf
Sans oublier les pollutions radioactives de surface en Aveyron, dues notamment aux retombées de Tchernobyl.
Téléchargez des articles de presse sur ce sujet :
Aveyron - Retombées Tchernobyl.pdf
Ainsi que la page Aveyron de "l'Atlas des contaminations radioactives" :
Aveyron - Atlas contaminations
radioactives.pdf
Quand allons nous arrêter cette industrie mortifère et anti-démocratique !
15:39 Publié dans Climat, Energie, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : energie, nucléaire, energies renouvelables, sarkozy, manifestation | | Facebook | | Imprimer |
26/01/2009
Les Verts sur CFM Radio ce mardi
Je participerai pour les Verts et avec d’autres mouvements politiques le mardi 27 janvier de 19 h à 20 h à l’émission “Table ovale sans ellipse” animée par Claude de Vesins sur la CFM Radio.
Cette radio est écoutée en Aveyron sur la région de Villefranche-de-Rouergue sur la fréquence FM 90,2.
Le thème de cette émission sera " Les transports en milieu rural avec : le délaissement des gares et des dessertes, les manifestations soutenues par les élus qui se retrouvent devant les tribunaux et les demandes considérables de l’Etat pour nous apporter le TGV. "
En outre, un temps de l’émission sera éventuellement utilisé pour un libre débat sur un thème choisi au moment par les participants eux-mêmes.
Vous pouvez podcaster l'émission et réécouter les anciennes émissions en cliquant ici
11:56 Publié dans Verts | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cfm radio, transports | | Facebook | | Imprimer |
12/01/2009
Dernier ouvrage d’Hervé Kempf
« Pour sauver la planète, sortez du capitalisme » paraît en janvier 2009, aux éditions du Seuil.
« Comment les riches détruisent la planète », l’ouvrage précédent qu’Hervé Kempf était venu présenter aux dernières Journées d’Eté des Verts à Toulouse, a rencontré un grand succès en France et dans le monde entier, avec des traductions en anglais, espagnol, italien et grec. Il est maintenant publié en poche (collection Points).
Un autre monde est possible, il est indispensable, il est à notre portée. Le capitalisme, après un règne de deux cents ans, est entré dans une phase mortifère : il génère tout à la fois une crise économique majeure et une crise écologique d’ampleur historique. Pour sauver la planète, il faut sortir du capitalisme, en recontruisant une société où l’économie n’est pas reine mais outil, où la coopération l’emporte sur la compétition, où le bien commun est plus important que le profit. Hervé Kempf explique comment le capitalisme a changé de régime depuis les années 1980 et a réussi à imposer son modèle individualiste de comportement, marginalisant les logiques collectives. Pour sortir du capitalisme, il faut prioritairement se défaire de ce conditionnement psychique. L’oligarchie cherche à détourner l’attention d’un public de plus en plus conscient du désastre imminent en lui faisant croire que la technologie pourrait surmonter l’obstacle. Cette illusion ne vise qu’à perpétuer le système de domination en vigueur. L’avenir n’est pas dans la technologie, mais dans un nouvel agencement des relations sociales. Ce qui fera pencher la balance, c’est la force et la vitesse avec lesquelles nous saurons retrouver l’exigence de la solidarité.
Hervé Kempf ménage encore moins ses lecteurs. Pour lui, les fameuses technologies vertes dont on nous rebat les oreilles, nous promettant grâce à elles le retour de la croissance (verte, la croissance!), sont plus dangereuses qu’utiles à la bonne santé de la planète.
Hervé Kempf était samedi dernier l’invité de Ruth Stégassy pour l’émission "Terre à Terre" sur France-Culture.
Quelques extraits :
« Le capitalisme est une philosophie qui considère que l’individu ne doit chercher avant tout que son propre intérêt et qui d’autre part estime que l’échange entre humains se déroule essentiellement par la marchandisation et par l’extension du règne de la marchandise à l’ensemble des rapports humains et à l’ensemble des biens sur terre. »…
« La force des tenants de ce capitalisme, c’est d’avoir transformé notre psychologie collective, notamment par l’aliénation individualiste et publicitaire. »…
« Depuis 30 ans, le capitalisme a changé de régime.
Il y a eu une très forte progression des inégalités. Quelqu’un de très riche gagnait dans les années 60-70, 40 fois plus que le salaire moyen, maintenant on en est 300, 400, 500 fois plus. On a crevé les plafonds de l’inégalité et donc de l’injustice.
Deuxième point, le capitalisme avait une certaine moralité. Depuis trente ans, on assiste à une généralisation d’un système de corruption tout à fait extraordinaire. Ceux que l’on appelle les élites que moi j’appelle oligarchie, que vous pourriez appeler les classes dominantes, sont maintenant arrivée à un degré de corruption du système extrêmement important, aussi bien pécuniairement par cette avidité et cette cupidité sans freins, que par une sorte de corruption morale d’oubli du soucis du bien commun, d’oubli du soucis de l’avenir, d’oubli du soucis des générations futures.
Troisième point, ce changement de régime du capitalisme a réussi de généraliser la philosophie individualiste à l’ensemble du corps social.
Avant, l’individu était tempéré par des solidarités collectives. Ce qu’a réussi le capitalisme ces trente dernières années, c’est à faire exploser ce sens de la coopération, de la solidarité, du bien commun, pour ne plus conserver que l’idée que les individus ne peuvent se réaliser que par eux-mêmes, en oubliant les autres. »
« Nous nous en sortirons en changeant notre façon d’être ensemble
Sortir du capitalisme c’est dire nous sommes des humains, être humain c’est parler, parler c’est échanger, et nous voulons moins de biens, plus de liens, moins de choses, plus d’esprit. »
Les solutions ? Pour Hervé Kempf, elles tiennent en trois ou quatre points : mettre l’économie au service de l’homme et de la planète, favoriser l’économie coopérative, sociale et solidaire, se réapproprier les moyens de production sans tomber dans un marxisme intégriste (repenser Fourrier, Proudhon…), remettre en question les inégalités, opérer des transferts de revenus vers les plus pauvres par une fiscalisation accrue des hauts revenus, instaurer un Revenu Maximum Admissible (comme l’avait déjà instauré Roosevelt,le père du New Deal, en 1942)…
Dans toutes ces politiques, la protection de l’environnement doit être une priorité et nous devrons obligatoirement repenser la question de la production agriculture.
Ces quelques points qu’a développé Hervé Kempf sur France-Culture (radio publique) me donnent envie d’en savoir un peu plus.
Hervé Kempf anime le site internet Reporterre
Vous pouvez réécouter ou podcaster l'émission "Terre à Terre"
Hervé Kempf sera l'invité de "La bas si j'y suis", l'émission de Daniel Mermet sur France Inter le mercredi 14 janvier à 15 h. Vous pourrez écouter ou podcaster l'émission sur : http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/labassijysuis
Photo d'Hervé Kempf : jlc
15:52 Publié dans Développement durable, Environnement, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hervé kempf, capitalisme, planète | | Facebook | | Imprimer |
Télévision, outil de manipulations
Je ne pourrais malheureusement pas être à Millau mercredi pour soutenir les deux jeunes qui avaient sectionné un câble d’antenne de TDF un soir d’élection en 2007.
Mon soutien n’est pas pour le fait d’avoir détérioré ce câble mais pour que soit requalifié le motif dont ils sont accusés.
Alors qu'ils revendiquent un acte politique, les deux auteurs ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs ».
« Cet acte, réalisé par des personnes libres de toute contrainte et non influencées n'est ni commandité, ni orchestré par une quelconque organisation, chacun étant libre de son choix. Il a été réalisé en contestation de l'influence des média de masse, formant une entrave au déroulement d'une véritable démocratie. », écrit le comité de soutien.
Comme pour les « terroristes » de Tarnac, il y a une disproportion entre les faits et les accusations. Rémi et Guilhem reconnaissent le côté « branquignole » de leur acte qui n'a d’ailleurs pas été préparé lors de réunions à proprement parler. Dès lors, les accuser « d’association de malfaiteurs » est réellement disproportionné.
Tout comme les barbouilleurs d’affiches publicitaires de Saint-Affrique, ces jeunes ont raison sur les motifs qui les ont amenés à commettre ces faits : combattre l’aliénation publicitaire et la manipulation des esprits par la publicité et les média.
L’intervention de Léon Maillé dans la presse :
« Une télé sans image.
C'est bien ce qui nous est arrivé le soir de l'élection présidentielle. Câble d'antenne sectionné. Dégât par une "association de malfaiteurs" selon le système judiciaire, ou débat bienfaiteur pour ceux qui osent réfléchir un peu plus ?
« Certes, cela a créé une perturbation. Pourtant, personne n'a dormi par terre dans le hall d'un aéroport, ou n'est allé au boulot à pied comme dans des perturbations sociales (souvent seulement à visée pécuniaire) appelées "grèves", et pourtant mille fois perturbantes. Ici, simplement plus d'images, de celles qui nous manipulent à longueur d'année.
« A ce propos, qui se souvient des paroles d'un certain candidat Sarkozy à Millau ? Personne ! En vérité, grâce à une gabegie de moyens de l'Etat, il n'était venu que pour se fabriquer une image devant le viaduc, estimant ainsi son personnage grandi par le plus haut pont du monde. Chez lui, la débauche d'images remplace le débat d'idées.
« D'ailleurs, aujourd'hui, il peut très bien dire le contraire d'hier, sans que personne (à part quelques journalistes archiveurs) ne s'en aperçoive.
« En effet, la télé peut être un formidable outil de communication... Ou de manipulation. C'est selon la chaîne. Chez TF1, championne en la matière, son ancien président ne s'en cachait pas : "Le métier de TF1, c'est aider Coca-Cola par exemple, à vendre son produit. Or, pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible ; c'est-à-dire de le divertir, de le détendre, pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible." ! « Et, si couper l'image un instant nous aidait à réfléchir ? »
Léon MAILLÉ
Voir l’article de La Dépêche du Midi : « Relais TV de Millau. Rendez-vous mercredi devant le Tribunal »
Photo en haut : La Dépêche du Midi
Photo Léon Maillé : jlc (photo prise lors d'un mariage, ce n'est pas sa tenue habituelle)
DERNIÈRES NOUVELLES : 15 janvier 2009
Si Patrick Desjardins, le procureur de la République, au moment de ses réquisitions, a invité les uns et les autres à ne pas pousser trop loin le
bouchon de la « légitimité de certains actes » , lui aussi n'est pas resté insensible à ces arguments.
D'abord en renonçant à poursuivre Rémi et Guilhem pour associations de malfaiteurs – « Vous n'êtes pas des malfaiteurs mais des jeunes gens assez repentants, dépassés par les événements » .
En oubliant ensuite la peine plancher qui pesait sur les épaules du second. Et, pour finir, en requérant six mois de prison avec sursis, un travail d'intérêt général et le remboursement des parties civiles pour les deux prévenus (Ndlr, TDF : 8 569,39 €).
Le jugement est mis en délibéré le 25 février 2009
Suite au procès, lire les articles de la presse locale ci-dessous :
MILLAU - Relais TV - sursis requis contre les deux prévenus.pdf
L’action de ces deux jeunes prends toute sa dimension au regard de l’examen du projet de loi sur l’audiovisuel. Projet de loi qui vise à diminuer les recettes d’un service public encore un peu indépendant pour l’affaiblir, afin de renforcer les chaînes privées véhiculant la « bonne parole », notamment tf1 dont le président est un grand ami de Nicolas Sarkozy.
La suppression de la publicité aurait été une bonne chose si elle avait été généralisée sur toutes les chaînes et pas seulement après 20 h.
Alors que ce projet de loi est encore en discussion au Sénat, le gouvernement a souhaité le faire appliquer dès le 5 janvier. Ce qui en dit long sur l’idée que ce gouvernement et le président ont de la démocratie.
Conséquence locale : s’il n’y a plus de publicité sur les chaînes publiques après 20 h, il y en a maintenant juste avant 20 h, ce qui a supprimé la rediffusion des éditions locales, dont celle de « Quercy-Rouergue ».
De plus, cette édition « Quercy-Rouergue » est maintenant diffusée à 18 h 40 au lieu de 18 h 50.
Des élus ont demandé à M. de Carolis que cette rediffusion soit maintenue à une heure de grande écoute. Ils soulignent que l'audience de la seconde diffusion est très supérieure à l'audience de la première (et ce d'autant plus que cette première édition a été avancée) et demandent donc la diffusion d'une seconde édition après 20 h 25.
Les personnels des locales de France 3 ont ouvert un blog : sauvons les locales !
En attendant cette deuxième diffusion indispensable à l'information locale et à la survie de ces éditions locales, vous pouvez regarder les locales de France 3 sur internet.
Si je défend les locales de France 3, je dois avouer que les extraits choisis pour le " journal des locales" ou le "journal des initiatives" sont souvent d'un banalité et d'une médiocrité désarmante.
On ne peux pas faire un bon journal national en mettant les plus mauvais morceaux locaux.
09:44 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : télévision, publicité, france 3 | | Facebook | | Imprimer |
05/01/2009
Le chauffage électrique : cher et polluant
Je suis régulièrement confronté aux aficionados d’EDF qui croient mordicus, par conviction politique, scientiste ou par mauvaise information (souvent les trois), que l’industrie nucléaire est propre, participe à notre indépendance énergétique (alors que nous n’avons plus aucune mine d'uranium en France) et est surtout indispensable à la survie de notre économie et à notre vie de tous les jours.
Qu’ils soient de droite ou bien de la gauche productiviste ou sociale démocrate, ils ont à peu près tous une vision idyllique de la construction du programme nucléaire français, préférant notamment fermer les yeux sur l’opacité des décisions concernant ce programme et sur les incidents à répétition des centrales en France (syndrome Tchernobyl). Pour eux, la fin justifie les moyens.
Mais justement, la fin risque d’être moins heureuse que nous le décrivent les tenants de cette industrie.
Le nucléaire est non seulement dangereux, secret et anti-démocratique, ça ont le sait depuis longtemps, mais il est de plus polluant et cher.
La petite vague de froid que connaît la France actuellement va être une nouvelle fois l’occasion pour celle-ci d’importer de l’électricité d’Allemagne, pays qui est engagé dans un plan de sortie du nucléaire.
En effet, si la France avec ses 58 centrales nucléaires est globalement exportatrice, la chose s’inverse au coeur de l’hiver. A ce moment-là, la consommation hebdomadaire moyenne est environ double de ce qu’elle est en été. La raison ? Tout simplement la politique unique au monde d’encouragement au recours au chauffage électrique qui est un non-sens énergétique et économique. Ce n’est pour le moment qu’un doublement, mais cela pourrait s’aggraver. Bien que plus développé qu’ailleurs, le chauffage électrique ne représente encore que de l’ordre de 11% du chauffage domestique, loin derrière le gaz naturel (35%), le fioul (25%) et même le bois (22%). Si l’on s’engage plus encore dans le chauffage électrique, jusqu’où grimpera le différentiel été - hiver ?
On peut également rajouter dans cette gabegie énergétique hivernale polluante, les éclairages de Noël (collectivités et particuliers), qui, sous prétexte que l’on utilise maintenant des Led (diodes électroluminescentes) sont beaucoup plus nombreux et durent plus longtemps (Je vais finir par adhérer au GROIN d'Yves Paccalet).
Pour faire face à ce besoin hivernal que les centrales nucléaires françaises ne peuvent satisfaire, la France importe donc. En 2007, l’Allemagne a acheté 8 TWh à la France, mais elle lui en a fourni, en hiver, 16,2 TWh venant principalement de ses centrales thermiques à flamme (gaz, fuel, charbon) . Dans un communiqué, le réseau Sortir du Nucléaire ne manque de souligner le résultat paradoxal de cet état de fait : l’utilisation du chauffage électrique, souvent présentée comme la "solution propre", entraîne « de fortes émissions de co2 qui, même si elles ont lieu en Allemagne, devraient être attribuées à la France et même au nucléaire français ».
A cette production polluante importée, on peut rajouter les 2 600 mégawatts de centrale au fuel qu’EDF vient de relancer en France.
Mycle Schneider, expert international en matière énergétique, estime dans Libération du 3 janvier 2009, le contenu en CO2 du kWh pour les besoins du chauffage électrique, entre 500 et 600 grammes, soit environ trois fois les émissions d’un chauffage central au gaz.
On peut également craindre une grosse panne électrique en cas de pic de consommation dû à une période de grand froid importante et longue, plus grave que celle que nous avons connu en 2006.
L’électricité est une énergie magnifique, mais ses applications thermiques sont catastrophiques.
Mais de plus, EDF révèle officiellement ce que tous les experts savaient déjà, que le coût prévisionnel de l'électricité du réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville ne sera pas de 43 euros par MWh comme initialement affirmé en 2006 pour emporter la décision, mais de 55 euros, soit une augmentation de 28 %.
Il y a donc eu tricherie, car c’est sur l’estimation de ce bas prix que la décision a été prise de construire ce réacteur. De plus, ce prix de 55 euro est largement sous-estimé.
On comprend mieux pourquoi l’Afrique du Sud a renoncé à construire le réacteur nucléaire qu’Areva voulait lui fournir.
Mais le lobby nucléaire continu de tricher pour pouvoir imposer sa production.
Dans une tribune parue dans Les Echos du 24/12/08, Benjamin Dessus, président de Global Chance, s’alarme des conditions de préparation par le gouvernement de la Programmation pluriannuelle des investissements de production d’électricité (PPI), qui doit être présentée au Parlement début 2009.
« Sous le prétexte que les coûts de production de l’électricité sont « des informations commercialement sensibles dans des marchés concurrentiels tendus » on ne trouve plus, dans les « coûts de référence », d’indication sur les coûts en euros par MWh des différentes filières de production, mais seulement des valeurs indicielles comparatives de ces coûts par rapport à une énergie de référence, comme par hasard le nucléaire, de valeur arbitraire 1 » explique Benjamin Dessus.
Cette fois-ci, pour ce spécialiste de l’énergie, « le dogme nucléaire s’est substitué à la rationalité économique » et nous vivons dans une « bulle d’irréalité ».
« Il n’est pas trop tard pour reprendre l’exercice PPI sur des bases plus réalistes. Mais pour cela, il faudrait faire sortir le nucléaire du statut quasi religieux et secret qu’il connaît chez les décideurs de notre pays » conclut Benjamin Dessus.
La où le nucléaire se développe, la démocratie, la paix et l’environnement sont mis à mal.
Lire sur ce sujet, le communiqué de presse des Verts du 7 janvier 2009 :
Pic électrique : les failles du nucléaire
09:01 Publié dans Climat, Energie, Environnement, Société | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : chauffage électrique, nucléaire, énergie | | Facebook | | Imprimer |
04/01/2009
Bulletin municipal
Vous avez dû recevoir cette semaine le bulletin municipal dans votre boite à lettres. C’est en vélo et par un soleil magnifique que j’ai effectué vendredi dernier la distribution du quartier qui m’était dévolu, le nord de notre ville : le Pont de Livinhac, Bouquies, route de Flagnac, Thels, Fayet, Cahuac, le Sailhenc-Haut, le chemin de Bouquies, le Thaur, la route de Livinhac. C’est ce que l’on peut appeler Decazeville-sur-Lot.
Bien que cela fasse maintenant plusieurs années que je porte le bulletin sur ce secteur, il est possible que j'ai oublié une boite à lettres. Si vous êtes dans ce cas, n’hésitez pas à passer chercher un exemplaire à la mairie ou à me laisser un message pour que je passe vous le porter.
Téléchargez ci-dessous les pages « Environnement » de ce bulletin municipal (2,5 Mo) :
bulletin municipal decazeville -12:08 Environnement.pdf
Téléchargez ci-dessous l'article de Midi Libre du 9 janvier 2009 relatif à la gestion des espaces verts :
DECAZEVILLE - Espaces verts - la mairie s'engage dans une gestion plus écologique.pdf
08:52 Publié dans Développement durable, Environnement, Politique locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bulletin municipal, environnement, fleurissement, tub, énergies renouvelables, chats errants | | Facebook | | Imprimer |