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08/06/2007

Plus de transports en commun et plus de place aux piétons et aux cyclistes

Marie-Claude Carlin et Evelyne Durival, candidates des Verts sur la première circonscription de l’Aveyron, ont sensibilisé les Ruthénois sur l’intérêt que nous avons, pour la planète et les générations futures, à utiliser le moins possible notre voiture particulière.
A condition toutefois, qu’il y ait des alternatives pour nous déplacer : des transports en commun confortables, nombreux, ponctuels et à un prix modique, ainsi que des facilités pour pouvoir, en toute sécurité, marcher à pied ou utiliser un vélo.
Les Ruthénois ont été sensibles à cette action. Il faut dire que la circulation à Rodez et dans l’Agglo devient de plus en plus difficile, entraînant des désagréments sonores, olfactifs et vraisemblablement respiratoires. Il serait intéressant que l’ORAMIP installe une station de mesure à Rodez.

La campagne se termine, encore demain pour distribuer les derniers tracts, et le sort en est jeté.
Les candidats Verts et écologistes ont mis toutes leurs forces durant cette campagne pour convaincre de l’urgence à entreprendre des actions pour lutter contre l’effet de serre et protéger notre eau, pour développer plus de solidarités, pour défendre nos services publics…

Quels candidats seront à même de porter ces préoccupations à l’Assemblée nationale ?
Seuls des députés Verts sauront défendre ces valeurs.
Alors dimanche, votez pour les candidats Verts.

04/05/2007

Nicolas Sarkozy veut relancer un programme nucléaire : une raison de plus pour voter contre lui

medium_nuc_danger.jpgAlors que l’on a rien trouvé de plus compliqué, de plus dangereux et de plus cher pour produire de l'électricité que de chauffer une marmite pour produire de la vapeur avec de l’énergie nucléaire, les deux débateurs de mercredi dernier qui aspirent à devenir président de la république se sont embrouillés dans leurs chiffres.
Si Ségolène Royal a bien défini le réacteur EPR comme étant de troisième génération, elle a fait un lapsus en disant que le nucléaire représentait 17 % de l’électricité. En fait le nucléaire représente 17 % de notre consommation finale d’énergie et 78 % de l’électricité.
Plus graves sont les chiffres annoncés par Nicolas Sarkozy. Il a soutenu mordicus que l’EPR était un réacteur de quatrième génération et que le nucléaire représentait 50 % de notre électricité.
Confier le dossier du nucléaire à une personne aussi incompétente est criminel, d’autant plus que c'est M. Sarkozy, lorsqu'il était ministre de l'économie en 2005, qui a lancé le projet EPR.

Contrairement à ce qui est souvent dit, le nucléaire ne représente finalement qu'une petite part de l'énergie consommée en France car il ne peut répondre qu'à des besoins précis et limités. Le nucléaire est encore plus marginal dans le monde puisqu’il ne représente que 2 % de l’énergie finale consommée.

Ce n’est pas par hasard s’il n’y a plus que quelques pays de droite ou totalitaires qui veulent encore construire une partie de leur politique énergétique avec cette industrie : la Finlande, la Chine…
Lorsque l’on voit l’opacité et le mensonge qui règne dans ce secteur, on se dit qu’il est temps d’en sortir.
Nos amis socialistes allemands l’ont bien compris, eux qui se sont battu becs et ongles pour maintenir la sortie du nucléaire dans les accords de gouvernement avec Angela Merkel.
Nos voisins de Sanvensa, pour qui la menace de voir un centre de stockage de déchets nucléaires est encore présente, seront très attentifs sur ce sujet.

Ségolène Royal a promis de stopper l’EPR et de lancer un vrai débat sur l’énergie. C'est une prise de position courageuse quand on connaît le poids du lobby nucléaire au PS et dans ses partis partenaires.
Pour Nicolas Sarkozy, il faut du nucléaire tout azimut.

Entre un candidat qui défend cette industrie mortifère qui fait courir un risque énorme à notre pays et à la planète et une candidate qui promet un moratoire et un débat, le choix est vite fait.

Une raison de plus de voter pour Ségolène Royal, dimanche.
Il sera toujours temps par la suite de continuer le combat pour une sortie progressive du nucléaire

26/03/2007

EdF vient parler de « développement durable » à Promoval

medium_GOLFECH.pngL’intention semblait louable : parler de développement durable et des énergies renouvelables.
Mais que Promoval, le club-entreprises du Sporting Club Decazevillois ait invité uniquement EdF, premier producteur de déchets nucléaires du monde, pour venir en parler l’est moins.
On comprend mieux lorsque l’on sait que le président de Promoval n’est autre que le responsable des ventes EdF pour Midi-Pyrénées.
Si les énergies renouvelables ont sûrement fait l’objet de quelques informations, le couplet sur le nucléaire « propre » était surtout le but de la manœuvre.
Extraits de propos tenus ce soir là : « Le nucléaire est une énergie propre dont les déchets représentent l’équivalent en surface d’une piscine olympique par an. Je conçois que le nucléaire puisse faire peur. Mais je suis certain qu’à l’avenir, le pari technologique sera gagnant. A l’inverse, avec le gaz carbonique on est sûr de s’empoisonner ».
Minorer les effets négatifs du nucléaire, majorer ceux des autres énergies, on reconnaît bien là les techniques des dirigeants d’EdF pour promouvoir le nucléaire.
Les intervenant d’EdF n’ont sûrement pas manqué non plus de vanter notre « indépendance énergétique » grâce au nucléaire, alors que notre uranium vient en totalité de l’étranger (il n’y a plus aucune mine d’uranium en France) et que les ressources mondiales de ce minerai ne vont pas au delà de 60 ans.
La réponse est bien sûr ailleurs. Nous pouvons à la fois supprimer les centrales nucléaires et les risques d’accidents qu’elles font peser sur nous et les générations futures et diminuer fortement notre production de gaz à effet de serre due en grande partie aux transports et à l’habitat.
C’est ce qu’ont voulu dire les 60 000 manifestants de samedi dernier dans cinq villes françaises, mais c’est également ce que veulent les Français lorsqu’on le leur demande
De nombreuses enquêtes vont dans ce sens.

Pour avoir une information objective, il serait peut-être intéressant que Promoval invite d’autres intervenants sur ce thème. Je pense à des associations comme Quercy Energies qui travaille sur Decazeville ou Serènes Sereines de Sanvensa dont le but de départ était de se battre contre l’enfouissement de déchets nucléaires en Aveyron et ailleurs, et qui a élargi depuis sa réflexion à « l’énergie ».
Je reste également à la disposition de Promoval pour parler des actions vers les économies d’énergies que nous tentons de mettre en place sur le patrimoine et les activités de la mairie.

22/03/2007

Quand réaliser une route en deux fois deux voies procède du « développement durable »

medium_borne_RN_88.pngC’est le tour de passe-passe que vient de réaliser Marc Censi, Président du Syndicat mixte d’études et de promotion de l’axe Toulouse-Lyon (SMEPATL) en signant une charte avec les ministères de l’équipement, de l’écologie et de l’aménagement du territoire concernant le doublement de la RN 88.
En classant cette future deux fois deux voies, « itinéraire expérimental du développement durable » pour les territoires concernés entre Rodez et Le-Puy-en-Velay, on atteint le sommet de la supercherie.

Comment une infrastructure qui va contribuer à l’augmentation de la circulation de poids lourds et de véhicules particuliers, à une augmentation de la production de gaz à effet de serre, à une artificialisation supplémentaire des sols et à la destruction d’habitats protégés, peut-elle contribuer au « développement durable » d’un territoire ?
Trois associations environnementales, qui avaient participé au comité de pilotage pour l’élaboration de cette charte avant de le quitter, dénoncent cette imposture.
Pour l’Association Lozérienne d’Étude et de Protection de l’Environnement (ALEPE), la Fédération de la Région Auvergne pour la Nature l’Environnement (FRANE) et l’Union Midi-Pyrénées Nature Environnement (Uminate) qui rassemblent tous ceux qui, de Toulouse à Lyon œuvrent depuis des années pour étudier et faire connaître les richesses de notre environnement et prendre en compte les exigences de sa conservation dans les activités humaines et les projets d’infrastructures tant publics que privés, cette charte est une manipulation de l’opinion publique.
« Pour nous, le développement durable ne saurait être la continuation des errements du passé. Il ne suffit pas de vouloir habiller de vert un projet dont le bénéfice économique est aléatoire et l’impact sur l’environnement totalement négatif :
- Incitation à l’accroissement du transport international de marchandises par la route.
- Contribution à l’accroissement des émissions de gaz à effet de serre.
- Destruction d’habitats naturels.
- Compartimentation d’espaces naturels rares
Le but des politiques publiques n’est pas de suivre des tendances prétendues inéluctables mais de chercher à les infléchir dans le sens de l’intérêt général et du long terme. Vouloir anticiper la demande de transport et donc inciter à son développement dans une région qui jusqu’à présent était préservée de la plupart des nuisances routières ne peut donc être un objectif du « développement durable ».
C’est pourquoi, nous dénonçons cette charte et ne voulons pas continuer plus longtemps à cautionner par notre présence une opération de manipulation de l’opinion publique qui va à l’encontre des buts de nos associations ».

18/03/2007

6 000 personnes à Toulouse contre le nucléaire et pour les alternatives

medium_manifantiepr.pngNous étions nombreux hier à Toulouse, dont de très nombreux militants Verts, pour protester contre la construction du nouveau réacteur nucléaire EPR et pour demander que l’on accélère le développement d’énergies alternatives notamment renouvelables.
Dominique Voynet, présente depuis la veille à Toulouse où elle avait rencontré les syndicats d’Airbus, participait à cette manifestation.

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08/03/2007

Tous à Toulouse contre l’EPR

medium_stopepr.pngDe nombreux Verts aveyronnais seront présents samedi 17 mars à Toulouse, à l'initiative de plusieurs associations environnementales, pour manifester contre la construction du réacteur EPR à Flamanville et pour demander que l’on mette en place un vrai développement des filières alternatives à l’énergie nucléaire.
Nous appelons bien sur toutes les personnes qui pensent que le nucléaire est dangereux et n'est pas la réponse à l'effet de serre, à aller également à Toulouse.
L’association « Serènes Sereines » qui connaît bien ce problème, puisque la région de Sanvensa était à un moment pressentie pour accueillir un centre de stockage de déchets nucléaires ultimes en milieu granitique, organise un déplacement en bus qui partira de la place de la Liberté à Villefranche-de-Rouergue à 11 heures (participation aux frais de 5 euros). Le retour se fera après la manifestation vers 18 heures, départ Toulouse. Pour réserver, téléphonez au 05 65 29 81 87 ou 05 65 45 70 55.

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23/02/2007

Rénovons les barrages, arrêtons l’EPR

medium_SARRANS.pngUn rapport confidentiel datant d’août 2006 conclut que la moitié des barrages hydrauliques EDF présentent des signes inquiétants de vétusté et une centaine peuvent être considérés comme dangereux, avec des risques d’affaissements de terrain, de destructions de routes et d’inondations de villages. Certains barrages du Massif Central sont concernés.

Il est urgent qu’EDF lance un plan de rénovation et d’amélioration technique de ces barrages, indispensables pour assurer les amplitudes de consommation d’électricité, car ils ont une souplesse de production que n’ont pas les centrales nucléaires et qu'ils sont complémentaires à d'autres productions d'énergies renouvelables.

La construction de l’EPR de Flamanville doit être stoppée et l’argent prévu pour sa construction inutile doit aller à la rénovation du parc de barrages hydrauliques.

D’après le baromètre semestriel de la DGEMP (Direction Générale de l’Energie et des Matières Premières) et malgré la propagande honteuse de tout le lobby nucléaire (EDF, Areva…) et les mensonges de nombreux politiques depuis des décennies, les Français ont une réponse partagée entre les avantages et les inconvénients du nucléaire.
Mais que penser de cette enquête lorsqu’ils placent dans les avantages du nucléaire, la contribution à l’indépendance énergétique de la France, alors que plus un gramme d’uranium ne vient de France. Toutes les mines ont été fermées. Tout vient de l’étranger, notamment de pays africains ou les conditions de travail pour extraire ce minerai sont déplorables, tant pour les hommes que pour l’environnement.
Dans cette même enquête comme dans de nombreuses autres, les Français privilégient les énergies renouvelables.

Mobilisons nous le 17 mars à Toulouse, pour dire notre opposition à la construction du réacteur EPR.

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17/02/2007

Les énergies renouvelables ont le vent en poupe

medium_LYON-SALON-ENR-2007.pngGros succès du Salon des Energies Renouvelables de Lyon qui se tenait du 14 au 17 février. Même si le fait que ce salon se déroule en même temps que d’autres (Ecobâtir, Eneo, Eurobois…) et qu’il était facile d’aller d’un salon à l’autre, la fréquentation des allées et des stands du Salon des Energies renouvelables et d’Ecobâtir tout au long de la journée du 15 février où j’étais présent, démontrait l’intérêt pour ce secteur, de la part de nombreux visiteurs.
medium_capeb-paille.pngA Ecobâtir, le stand très fréquenté de la CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) présentait tous les matériaux naturels et toutes les techniques pour les mettre en œuvre, de la construction en paille à la brique monomur.
Dans ce secteur en perpétuel mouvement, « Les Trophées de l’Innovation Energies Renouvelables 2007 » ont récompensé entre autre, deux nouveautés qui ont retenu mon attention.
Dans la catégorie Cogénération Biomasse, la société MAB ENTREPRISE présentait la SUNMACHINE mariage d’une chaudière à granulés de bois et d’un moteur Stirling dans un ensemble compact produisant de l’électricité et de la chaleur.
La revue de l’ATEE (Association Technique Energie Environnement), « Energie Plus » consacre un article intéressant dans son dernier numéro sur cette technique accessible maintenant aux particuliers.
medium_capteur-souple.pngDans la catégorie Solaire Photovoltaïque, la société 3T présentait l’EVALON SOLAR, associant une couche mince souple produisant de l’électricité et assurant une toiture étanche (terrasses, toitures industrielles, commerces).
A noter la présence de nombreux visiteurs aveyronnais à ce salon (entreprises, enseignants…). Malheureusement je n’ai pas croisé beaucoup d’élus.

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11/02/2007

Visite du nouvel Hôtel de Ville HQE d’Echirolles lors des Assises de l’Energie

Voici une petite vidéo sans prétention réalisée lors de la visite du tout nouvel Hôtel de Ville d’Echirolles construit selon la démarche HQE (Haute Qualité Environnementale), à l’occasion des dernières Assises de l’Energie. Elle comporte les interventions de Jean-Paul Vial, 1er adjoint au maire, de Jean Caballero, directeur général des services de la ville d’Échirolles et de Jean-Yves Guibourdenche, architecte de l’Agence Arcane ainsi que quelques échanges avec le public.
Cette vidéo pourra servir notamment à tous les visiteurs qui n’ont pu noter toutes les paroles des intervenants.
Ce que j’ai retenu de cette visite c’est que, lorsqu’il y a une volonté politique et que l’on s’entoure de personnes compétentes (maître d’œuvre, architectes, entreprises…), on arrive à construire sans pratiquement aucuns frais supplémentaires des bâtiments confortables, économes et écologiques. Tout le monde s’y retrouve : élus, employés, contribuables locaux.
Un exemple à suivre.

04/02/2007

Retour des 8èmes Assises de l’Energie à Grenoble

medium_ASSISES-GRENOBLE.pngLes « Assises de l’Energie » de Grenoble sont un rendez-vous que je ne veux pas manquer tant elles constituent un état des lieux du domaine de l’énergie, mais également le lieu de présentation de toutes les expériences actuelles en France et en Europe. Elles se déroulent tous les deux ans en alternance avec Dunkerque. Cette année, nous étions plus d’un millier de congressistes.
Le premier jour est consacré à des visites de sites. J’avais choisi un circuit débutant à Vif, afin de visiter une chaufferie bois. Je commence maintenant à bien connaître ce genre d’installation et le développement des chaufferies bois en Isère et en Rhône-Alpes en général est impressionnant. L’Aveyron devrait s’inspirer des politiques départementales Iséroises dans ce domaine.
Le circuit s’est poursuivi par la visite du nouvel Hôtel de Ville d’Échirolles. De construction simple, deux ailes sur trois étages de part et d’autre d’un vaste atrium, pensé et construit selon la démarche HQE (Haute Qualité Environnementale), il allie fonctionnalité, esthétisme, écologie et confort. Une merveille de bon sens ! Tout a été pensé pour avoir un impact moindre sur l’environnement durant le chantier. Le bâtiment a été conçu pour minimiser les consommations d’énergie que ce soit pour l’éclairage, le chauffage en hiver ou le rafraîchissement l’été. Alors que ce bâtiment a été réfléchi durant l’été 2003 en pleine canicule, il a été choisi de ne pas le climatiser. Un puit canadien rafraîchit l’air de l’atrium et des protections solaires mobiles sur les façades et la verrière protègent des rayons de soleil.
Le confort hygrothermique, acoustique et visuel ainsi que l’écogestion de l’eau, des déchets constituent les autres cibles prises en compte dans ce bâtiment.
Le directeur général des services de la Ville d’Echirolles, qui au départ n’était pas favorable à ce projet, nous a confié avec enthousiasme le plaisir qu’il a, lui et la plupart de ses collègues, à travailler dans cet environnement. Le premier adjoint au maire, Jean-Paul Vial, semblait également fier et satisfait de cette réalisation. Il y a de quoi.

Le lendemain lors de la session d’ouverture, peu de nouveautés. L’intervention de Michèle Pappalardo, présidente de l’ADEME n’a pas apporté grand chose. Nous sommes entré dans une période d’observation qui va durer le temps des élections, présidentielles et législatives, mais j’ai bien peur jusqu’en 2008, après les sénatoriales.
Les représentants de la ville et des entreprises de Freiburg im Breisgau en Allemagne, exemple européen en matière de ville écologique visitée par de nombreux élus français, ont présenté leurs réalisations.
La séance plénière de jeudi en direct de Bruxelles avec le commissaire européen à l’énergie Andris Pielbags, le vice-président d’Eurochambres Günter Bauman, Michel Delebarre président du Comité des Régions ainsi que Michel Destot présent à Grenoble, a montré que l’Europe de l’énergie n’est pas pour demain.
La table ronde politique qui suivait, animée par Olivier Ihl, Directeur de l'IEP de Grenoble, présentait les carnets de campagne des divers candidats autour de l’énergie. Étaient présents, Marcel Deneux, pour l’UDF, Béatrice Marre pour le PS (candidate sur la 3ème circonscription de l’Aveyron), Daniel Paul pour le PC et Stéphane Poli pour les Verts. L’UMP, malgré de nombreux rappels, n’avait pas envoyé d’intervenant. Voilà qui en dit long sur l’intérêt pour l’environnement et l’énergie d’un candidat qui vient pourtant de signer le Pacte Ecologique.
A noter à ces Assises une forte participation de congressistes et d’intervenants Verts dans les divers « ateliers », venant présenter les nombreuses expériences, projets et réalisations mis en place dans les collectivités où ils sont présents.
A notre arrivée à ces Assises, une gommette de couleur allant du rouge au vert foncé était apposé sur notre badge. Vert foncé pour les congressistes venus en train et rouge pour ceux venus en avion. Avec mes collègues lotois, nous étions venu à quatre en covoiturage, ce qui nous a valu une gommette vert clair. J’aurais bien aimé aller à Grenoble en train, mais il faut compter au moins quinze heures et passer une nuit dans le train (aller à Paris, puis redescendre à Grenoble ! ) contre moins de six heures en voiture.
Prochain rendez-vous, le salon des Energies Renouvelables, couplé avec Ecobâtir et Eurobois, qui se déroulera du 14 au 17 février à Eurexpo Lyon.

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25/12/2006

Gaspillage énergétique

medium_ILLUMINATION-MAISON.pngOn ne peut que s’inquiéter de cette mode venue des Etats-Unis qui arrive maintenant chez nous et touche le moindre petit village ou hameau.
Illuminer sa maison tout le mois de décembre jusqu’aux premiers jours de janvier est à la mode. Et c’est à celui qui réalisera le plus de motifs, qui éclairera le plus fort, que l’on verra de plus loin, qui fera déplacer le plus de monde.
La presse locale étale tous les jours des photos de réalisations et des municipalités irresponsables organisent même des concours.

Quelle gabegie énergétique pour présenter des illuminations représentant toutes les mêmes silhouettes, d’étoiles, de Pères Noël en traîneaux, de rennes ou autres motifs qui ne présentent aucun intérêt artistique.
Plus c’est de mauvais goût, plus cela plait à certains.
Tout cela pour le plus grand bonheur d’EDF et des commerçants, surtout la grande distribution qui achètent ces illuminations fabriquées à bas prix en Asie.

N’avons-nous pas des moyens plus intelligents et plus artistiques pour faire rêver et réfléchir nos enfants à cette période ?

Certains nous disent que ces illuminations ne consomment presque rien. C’est faux, mais de plus, leur multiplication est malheureusement importante et cela dans une période ou la consommation d’électricité est déjà forte.
On nous fait fort justement remarquer que la seule consommation énergétique des veilles de nos appareils divers, téléviseurs, ordinateurs… représente la production d’une centrale nucléaire, et qu’il est très facile d’éviter ces consommations. Mais rien n’y fait et dès que l’on modère une consommation électrique sur un secteur, on trouve toujours moyen de créer de nouveaux besoins aussi inutiles qu’énergivores.

Certaines collectivités, conscientes de ce problème, essaient de réduire les consommations des illuminations de Noël en utilisant des nouvelles technologies.
A Decazeville, nous avons remplacé les éclairages spéciaux pour les fêtes locales par des guirlandes non éclairantes et nous avons réduit de 30% nos consommations d’éclairages de Noël en 2005 par rapport à 2004 tout en gardant une qualité appréciée par tous, en remplaçant les vielles guirlandes lumineuses par des éclairages LED (diodes électro-luminescentes).
Mais à quoi servent ces efforts des collectivités pour diminuer les consommations énergétiques et agir ainsi sur le réchauffement climatique si les particuliers augmentent inconsciemment les leurs ?

N’encourageons donc pas ce genre de pratique en évitant de nous y rendre par exemple.
Pour ma part, je veillerai à ce que la ville de Decazeville fasse de nouveaux efforts pour économiser l’énergie dans le futur, à Noël et tout le long de l’année.


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Editions du 28 décembre 2006

NOËL : Elles illuminent chaque année les rues et certaines maisons

Chères et brillantes décorations

medium_ILLUMINATIONS-RUE-GAMBETTA.pngCertes, c’est plutôt joli. Parfois c’est carrément beau. Encore que certains ne semblent pas du tout réceptifs à ce genre de spectacle. En dehors d’un quelconque jugement de valeur, les illuminations de Noël ont un coût et des conséquences. A Decazeville, par exemple, la seule installation des décorations lumineuses au fil des rues mobilise 15 000 euros. A cette installation s’ajoute la consommation électrique, soit 13 338 kW/h en 2005, entre le premier week-end de l’Avent et l’Epiphanie, ce qui a occasionné une facture de 2 106 euros. Pour établir une comparaison, ces chiffres peuvent être appliqués à la consommation et à la facture électrique annuelle de l’école maternelle Jean Moulin.
Et pourtant, comme l’explique Jean-Louis Calmettes, adjoint Vert à la municipalité, « depuis deux ans nous faisons des efforts. Nous avons remplacé les éclairages spéciaux pour les fêtes locales par des guirlandes non éclairantes. Nous avons aussi réduit de 30 % nos consommations d’éclairages de Noël par rapport à 2004, en remplaçant les guirlandes lumineuses par des éclairages LED (diodes électro-luminescentes). » En effet, en 2004, la facture électrique des décorations de Noël decazevilloises avait été chiffrée à 2 330 euros, soit une consommation de 19 240 kW/h.
A cet aspect collectif des illuminations, s’est greffée depuis quelques années la mode venue des Etats-Unis, de la décoration individuelle des maisons. De plus en plus de particuliers se prêtent au jeu et le Bassin n’est pas le dernier au classement départemental des plus belles réalisations. Là aussi, et alors que certains apprécient et d’autres pas du tout, l’ardoise générée n’est pas négligeable. Les créateurs locaux interrogés sur la question disent avoir du mal à situer leurs dépenses précises en la matière.
Selon des sources Internet et à titre indicatif, 300 à 400 mètres de guirlandes électriques avec environ 2 100 ampoules, un attelage de rennes en tubes de néon, six pères Noël grandeur nature aux barbes incandescentes et quelques autres gadgets du même acabit représentent, à tarif plein, un investissement de plus de 5 000 euros (les éléments sont souvent achetés sur plusieurs années). Et on ne parle pas du surcoût énergétique, estimé entre 100 et 500 euros à suivre sur la facture EDF de janvier. Tout comme on ne parlera pas, au risque de passer pour les rabat-joie de service, de la notion de développement durable, oubliée de cette « magie lumineuse de Noël » si peu respectueuse de l’environnement, car contribuant directement à l’émission de gaz à effet de serre.

F.C.


Lire à la suite un article de Libération sur ce sujet

Lire la suite

06/11/2006

Où conduisent les politiques du tout électrique et du tout nucléaire ?

medium_TRICASTIN.pngUne fois de plus, les limites du tout électrique et du tout nucléaire ont été franchies samedi soir.
La production d’énergie électrique est une énergie qui demande beaucoup d’énergie primaire, l’électricité ne se stocke pas et elle se transporte très mal. Il faut par exemple 100 kilowatts pour que seulement 30 kilowatts arrivent à notre domicile.
Plus nous centralisons nos unités de production d’électricité avec des énormes centrales thermiques (nucléaires ou classiques), plus il faut des lignes électriques puissantes, et plus la fragilité du système augmente.
Si l’on rajoute la surconsommation d’électricité poussée par les lobbies du nucléaire en France (EDF, Areva, fabricants de matériel électrique…), notamment pour le chauffage électrique et la climatisation l’été, on arrive à une grande panne comme samedi soir.
Certains, atteints du syndrome du pompier pyromane, proposent de poursuivre cette fuite en avant suicidaire : construire de nouvelles centrales nucléaires, construire de nouvelles lignes de transport d’électricité.
Les solutions résident au contraire dans l’arrêt de cette fuite en avant, par une politique énergétique de sobriété, d’efficacité et de développement des énergies renouvelables.
Sur 10 personnes qui viennent dans les CCAS demander des aides pour régler leurs factures d’énergies, 9 sont chauffées électriquement.
L’électricité est une énergie magnifique, mais ses applications thermiques sont désastreuses. Le chauffage électrique est un non sens économique, écologique et social.
Pénalisons le chauffage électrique (direct ou par pompe à chaleur non performantes) et favorisons au contraire les modes de chauffage écologiques, économiques et énergétiquement rentables : bois énergie, solaire, chaudières à condensation, dans des bâtiments et habitations biens orientés, bien isolés et bien ventilés (ventilation double flux). Arrêtons cette politique de climatisation systématique des locaux, d’autres solutions plus économiques et écologiques existent pour se protéger de la chaleur l’été.
Utilisons des ampoules basse consommation et débranchons les appareils que nous n’utilisons pas (ordinateurs, téléviseurs…)
Développons les modes de production d’énergie décentralisée, favorisant les énergies locales, renouvelables de préférence, qui réduiront les risques de pannes dues aux problèmes sur les grandes lignes de transport.
Investissons massivement dans l’installation de toits photovoltaïques et d’éoliennes. Modernisons les centrales hydroélectriques existantes de manière à augmenter leur production tout en favorisant une meilleure protection de l’environnement.
On le voit, de nombreuses solutions existent.
Les risques de reproduction du disfonctionnement de samedi soir sont grands : accident dans une centrale, rupture de lignes dues à une tempête comme en 1999, attentat sur une centrale ou des lignes…
Malgré la propagande honteuse et mensongère des lobbies de l’industrie nucléaire, soutenue par de nombreux élus de droite comme de gauche, les Français sont majoritaires pour que nous sortions du nucléaire et de son système tentaculaire fragile de transport de l’ énergie.

Mais tout cela ne sera possible que si nous bâtissons un véritable service public de l’énergie, multiénergies (hors nucléaire), décentralisé et démocratique.

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10/10/2006

Salon Éco-Énergies Midi-Pyrénées à Decazeville

medium_Salon-Eco-Energies-MP.2.pngLa troisième édition de ce salon devenu régional se déroulera les 20, 21 et 22 octobre 2006 sous les halls 1 et 2 de l'Espace Économique Le Laminoir à Decazeville.
La journée du 20 octobre sera réservée aux professionnels : collectivités, entreprises, établissements publics, commerçants, artisans, associations... avec un programme des plus intéressants.

9h30 - Accueil des participants

9h45 - Ouverture de la journée :
- M. Gadéa, CCDA
- M. Fraysse, ADEME-MiP
- M. Couronne, GAL-QR
- Mme Marcel, CR-MiP

Les nouveaux acteurs du marché de l’énergie
- Jean-Louis Bal - Direction des Energies Renouvelables, des Réseaux et des Marchés énergétiques - ADEME

Mettre en place un Plan Climat Local
- Martine Mathorel Responsable Energie/ Développement durable urbain - ARPE

Monter son Agence Locale de l’Energie – Le réseau « Flamme »
- Danièle Leymarie - Chargée de Mission pour l'énergie, le Développement Durable et les Territoires, Direction de l’Action Régionale - ADEME

Créer un réseau de chaleur collectif et filière bois - énergie – retours d’expériences
- Mairie Caylus
- Mairie Cransac
- Mairie Labruguière

13 h 00 - Repas

14 h 00 - Plénière :
- Réglementation Thermique 2005, diagnostic bâtiments et évolutions réglementaires - Madame BLASER – DRE - ADEME
- Présentation du Projet de "Cluster Bâtiments Economes" de Midi-Pyrénées - Bernard Reynier – Pilote du Cluster
- Les certificats d’économie d’énergie - Jérome Llobet - ADEME-MiP

15 h 00
Atelier 1 :

- CLER : « Championnat de France des Communes » - Caroline CANALE - CLER
- Le développement de l’éolien - M. Carles – Préfecture 12 + M. Maurice COMBETTES Maire de Salles Curan
- Energie et Précarité - Franck Dimitropoulos l'association BCE (Bâtiment, Climat, Energie) + Quercy Energies

Atelier 2 :
- Optimisation des éclairages dans les commerces - M. Quartier
- Construire aujourd’hui pour demain : Anne PETROV, Conseillère en énergie et assistante à maîtrise d’ouvrage HQE + François Bédrune, Architecte
- Evaluer ses performances environnementales : les bilans carbone - Jérome Llobet ADEME - Société Holisud

Inscription libre et gratuite, strictement réservée aux professionnels, en ligne sur le site du Salon

A noter également, le jeudi 19 octobre en soirée, au cinéma « La Strada » de Decazeville :
En ouverture du Salon éco-énergies Midi-Pyrénées, projection de « Une vérité qui dérange », un film de Davis Guggenheim avec Al Gore, suivi d’un débat en présence de M. Jean-Marie Fraysse, Délégué Régional de l’ADEME, Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie

medium_Une-verite-qui-derange.2.png

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28/09/2006

Dernier conseil municipal

Lors du dernier conseil municipal, le 27 septembre, nous devions donner notre avis sur l’adhésion de la commune au SIEDA (Syndicat Intercommunal d’Energies du Département de l’Aveyron) et d’un éventuel transfert de compétence.

En 2001, mon intérêt pour les questions énergétiques m’avait incité à poser ma candidature pour être le représentant de la commune à cette structure. Notre adhésion au SIEDA n’était alors qu’une adhésion de principe puisque nous n’avions transféré aucune compétence. Les nouveaux statuts obligent maintenant les adhérents à transférer au moins la compétence électricité, mais nous garderons notre « taxe électricité » payée par tous les abonnés et que nous reverse EDF (environ 120 000 €).
Mon assiduité m’avait permis de constater que cette structure n’était pas pire ni meilleure dans son fonctionnement que les autres syndicats intercommunaux aveyronnais. Certes, son président, vice-président du Conseil Général, est un spécialiste du cumul de mandats et de postes importants, mais les décisions du Conseil d’Administration étaient en général unanimes. Il faut dire que l’Aveyron est un des départements ruraux les plus étendu de France et que la desserte en électricité y est un domaine important.
Ce syndicat a été un des premier en France à changer son appellation de Syndicat d’Électricité en Syndicat d’Énergies et à montrer ainsi sa volonté de s’intéresser à d’autres énergies que l’énergie électrique notamment le gaz, mais également les énergies renouvelables. Il aide activement à l’installation de centrales photovoltaïques non reliées au réseau et envisage l’installation d’une centrale photovoltaïque reliée elle au réseau, sur le toit de ses bâtiments. Il a aidé au Plan de Cohérence Départemental de Développement de l’Eolien et envisage de participer à la création du parc éolien de Salles-Curan par l’acquisition de trois éoliennes sur les trente qui seront installées.

Au moins une fois par an, le SIEDA réunit, conformément à la réglementation, la Commission Consultative des Services publics Locaux de l’Energie (CCSPLE), composée d’élus syndicaux ainsi que d’associations de consommateurs et de chambres consulaires qui analyse les comptes-rendus annuels d’activité des concessionnaires ainsi que tout élément d’appréciation du service public.

Dans les statuts que nous aurions dû adopter hier, il était prévu :
- de représenter les intérêts des usagers dans leurs relations avec les fournisseurs et les entreprises délégataires (2.3)
- de soutenir des actions en faveur des usagers en difficulté et d’initier des actions à caractère humanitaire (2.4)
- de mettre en place des actions de maîtrise de l’énergie (2.10)
- de réaliser directement ou en partenariat avec le concessionnaire ou les fournisseurs, des actions tendant à la maîtrise de la demande d’électricité (3.10)
- de réaliser et exploiter des installations de production d’électricité visant à sa propre utilisation (3.13)
- dans le domaine du gaz, de réaliser et d’exploiter dans le cadre de concession de service public ou en régie, des installations de production de gaz non fossile destinées à alimenter le réseau public de distribution de gaz relevant du syndicat (4.1.8)
- de conseiller les usagers dans le domaines de l’énergie, en matière de tarification ou de maîtrise de la demande d’électricité

Nous avons donc bien là des missions de service public. D’ailleurs le SIEDA parle « d’usagers », alors que pour EDF, nous ne sommes plus que des « clients ».

Toutes les communes de l’Aveyron (sauf Rodez et Decazeville) ont pris la décision d’adhérer au SIEDA.
Toutes les communes aveyronnaises de Gauche (sauf Decazeville) sont adhérentes au SIEDA (Onet-le-Château, Saint-Afrique, Capdenac…)
Les quatre autres communes de la Communauté de Communes Decazeville/Aubin sont adhérentes du SIEDA et s’en trouvent très satisfaites.

Nous sommes nous-même adhérents de nombreux syndicats intercommunaux aveyronnais.

De plus, avons-nous la capacité d’assurer le contrôle communal de l’énergie imposé par la loi, de vérifier les programmes d’investissement d’EDF sur notre réseau de distribution ?

Depuis l’ouverture du marché de l’électricité aux professionnels, nous devons vérifier si tous les fournisseurs nous reversent bien la "taxe électricité". L’ouverture prochaine du marché aux particuliers va encore plus compliquer cette tâche.
Avons-nous la capacité d’assurer le contrôle de la taxe municipale sur l’électricité qui doit être réalisé par un agent assermenté ?

A ces deux question je réponds non.

Tous ces éléments auraient dû pencher en faveur de notre adhésion au SIEDA.

Alors pourquoi une majorité s’est-elle opposée hier soir à notre adhésion au SIEDA ?

La peur de perdre notre « taxe électricité » dans une modification future des statuts a été l’argument annoncé.
Les statuts prévoient « la possibilité de retrait d’une commune membre conformément aux dispositions législatives et réglementaires ». Nous aurions donc la possibilité de quitter le SIEDA si une telle opération était menée (article L. 5212-29 du CGCT).

J’ai bien peur que la vraie raison soit ailleurs.
Je veillerai donc, dans les prochains budgets à ce que la « taxe électricité » et éventuellement la « taxe pylônes » servent à ce qu’elle devraient faire : améliorer la qualité de la desserte électrique, participer à des actions d’environnement (enfouissement, dissimulation de réseaux) et améliorer notre réseau d’éclairage public qui en a bien besoin.

05/08/2006

Pollution lumineuse, gaspillage énergétique et nucléaire

medium_ECLAIRAGE_NOCTURNE.pngCette note aborde plusieurs problèmes liés à l’énergie.
La « Nuit des étoiles » est l’occasion de rappeler l’énorme gaspillage énergétique dans nos villes et même dans certaines de nos communes rurales, et la pollution lumineuse que cela engendre.
Je reviendrai ensuite sur un article paru dans « La Dépêche du Midi » consacré à un « enfant du pays » travaillant au CEA.
Après un petit avis sur les déboires d’habitants de logements HLM de Mulhouse, je terminerai sur la politique nouvelle d’EDF envers les foyers ayant des difficultés pour régler leurs factures d’électricité.

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28/07/2006

Nucléaire, les Français n’en veulent pas

medium_PARIS-NON_AU_NUCLEAIRE.pngAlors que le gouvernement français s’entête à vouloir construire une nouvelle centrale nucléaire à Flamanville et ainsi relancer un nouveau programme électronucléaire, un sondage réalisé par BVA pour Agir pour l’Environnement et Greenpeace démontre que les Français rejettent très largement cette énergie.
En effet, malgré les campagnes de propagande honteuses du gouvernement et du lobby nucléaire (EDF, Cogema, Framatome, RTE…), seuls 31% des français interrogés souhaitent que le nucléaire soit développé pour répondre à la crise énergétique actuelle. 84% plaident en faveur des énergies renouvelables et 77% aimeraient voir se développer des campagnes de maîtrise de l’énergie.
Pour 81% des français, le nucléaire représente une technologie à risque.
Ils sont également à 80% favorables à un référendum sur la sortie du nucléaire.
On le voit donc, malgré les manipulations lors du pseudo débat sur l’énergie en 2003 ou le gouvernement avait annoncé en amont son intention de construire coûte que coûte un nouveau réacteur EPR, les Français dans leur grande majorité ne veulent pas poursuivre le développement de cette industrie mortifère.
Alors que le nucléaire devait être l’outil pour développer notre indépendance énergétique (alors que nous n’avons plus de mine d’uranium en France !), nous sommes obligés d’importer de l’électricité en plein été pour faire face à une consommation d’électricité due au développement anarchique de la climatisation et parce que l’eau rejetée de nos centrales provoque la surchauffe des fleuves et rivières.
Bien sûr qu’il est possible de se passer du nucléaire, peut-être pas du jour au lendemain, mais c’est sur cette voie que nous devons nous engager rapidement. C’est de toute façon ce que nous demandent les Français et c’est le devoir des hommes politiques, s’ils ne veulent pas être encore plus décrédibilisés, de mettre en place une politique énergétique développant l’efficacité énergétique, les économies d’énergies et les énergies renouvelables.
VERTS_-_ENERGIE.pdf

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13/07/2006

Fourniture en bois de futures chaufferies en Aveyron

medium_SOUS-PRODUITS_BOIS_SCIERIE.pngDe nombreux projets de chaufferies bois avec ou sans réseaux de chaleur fleurissent en Aveyron et en Midi-Pyrénées en général. Ces projets sont bien sur mal vus par les autres fournisseurs d’énergies (électricité, gaz, voire charbon !…) qui se complaisent à les démolir auprès de certains élus. Un de leurs griefs est que la fourniture en bois serait aléatoire et non-assurée dans le temps. La ficelle est un peu grosse dans un département dont la superficie en espaces boisés est importante et en constante augmentation. De plus, les industries de première et deuxième transformation du bois, nombreuses en Aveyron, constituent un gisement important de sous-produits valorisables énergétiquement.
Mais il reste évident que les collectivités, les établissements publics et les administrations qui optent pour des chaufferies bois doivent obtenir une garantie d’approvisionnement de combustible.
Il est vrai que la filière de fourniture du combustible bois-énergie n’est pas réellement structurée dans l’Aveyron. Dans le département du Lot, le SYDED (Syndicat Départemental d’Elimination des Déchets) a pris cette compétence.
En 2002, le Conseil Général de l’Isère a signé une charte qualité avec les différents acteurs de la filière bois afin de valoriser la ressource forestière tout en participant à l’entretien du paysage. Cette valorisation énergétique du bois contribue également à l’entretien de la forêt et à la lutte contre les incendies.
En Aveyron, le SIEDA (Syndicat Intercommunal d’Energies du Département de l’Aveyron) pourrait éventuellement prendre cette compétence : structurer la filière de combustibles bois tant d’origine agricole qu’industrielle, établir des contrats avec les fournisseurs (après appels d’offres) et les éventuels clients concernant le prix, la quantité et la qualité du combustible à fournir pour une durée relativement importante (au moins 10 ans). Le SIEDA emploie cette méthode avec divers fournisseurs de gaz pour les communes non raccordées au réseau GDF et elle le fera sûrement dans l’avenir avec les fournisseurs d’électricité comme d’autres Syndicats d’Energies le font déjà (SIEL…)
Très largement compétitif actuellement, le prix du combustible bois sera bien sûr appelé à augmenter, mais dans une moindre mesure par rapport aux autres combustibles, car la part des combustibles classiques (pétrole, électricité) n’entre que pour environ un tiers dans son coût de production. Mais avec le bois, nous avons là un combustible local en grande quantité, créateur d’emplois et ne produisant pas du tout de gaz à effet de serre.
L’élaboration de cette filière risque de prendre un peu de temps, ou même de ne voir jamais le jour, par manque de volonté politique.
Cela ne doit pas freiner les projets de chaufferies déjà en route, notamment celui de Decazeville. La mission donnée à un cabinet d’étude pour réactualiser ce projet et pour étudier la capacité locale (Aveyron et sud-Cantal) de fourniture en combustible bois pour alimenter la chaudière doit être rapidement suivi, si sa rentabilité est prouvée, par la mise en place d’une chaufferie bois. Elle viendrait en remplacement de la chaufferie qui utilise actuellement du charbon originaire de Colombie (oui vous avez bien lu, de Colombie) car la mine de Decazeville a cessé son activité en 2001 et qu’il n’y a plus d’autre mine en France.

medium_ST_MARCELLIN_-_CHAUDIERE.png

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19/06/2006

Énergies renouvelables : du national au local

medium_DEBARDAGE_CHEVAL.pngJ’étais jeudi et vendredi dernier à Paris au salon des Énergies Renouvelables. Je n’ai pas assisté le jeudi à la grand-messe officielle, le coût en étant prohibitif (120 euros). Mais les articles de presse du lendemain relatant ce colloque rapportaient quelques bonnes nouvelles notamment dans le prix de rachat par EDF de certaines productions d’électricité (éolien marin à 13 centimes d’euros, méthanisation des déchets à 14 centimes d’euros). En mai dernier, les tarifs de rachat du photovoltaïque avaient déjà vu une augmentation bénéfique à son développement.

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23/05/2006

Shell Eco-Marathon, bravo au Lycée Polyvalent de Decazeville !

medium_eco-marathon-lycEe_decazevi.pngLe Lycée Polyvalent de Decazeville participait le week-end dernier au Shell Eco-Marathon sur le circuit de Nogaro dans le Gers.
Le défi à relever est d’accomplir sept tours de circuit en roulant à plus de 30 km/h de moyenne avec un réservoir contenant 25 cl de carburant. La quantité exactement consommée est mesurée à l’arrivée et une extrapolation du résultat est faite.
Ce sont des habitués de cette compétition. Mais cette année, ils ont participé à cette épreuve avec deux véhicules dont un, fonctionnait à l’éthanol. L’originalité de leur démarche tient dans la fabrication du carburant mis au point par les « biotechnos » à base de mie de pain récupérée dans les restes de repas de la cantine (3 kg de mie de pain pour 1 litre de carburant).
Même si leur prototype n’a parcouru que 161 km avec 1 litre de carburant, ils ont obtenu le Prix de l’ingéniosité attribué par le Conseil Régional Midi-Pyrénées.
Ce projet a le mérite de sensibiliser sur les économies d’énergies et les énergies renouvelables et implique pratiquement toutes les sections du Lycée : plasturgie, chaudronnerie, construction métallique, biotechnologies… et même la section des métiers de la mode qui a réalisé les combinaisons ignifugés des deux pilotes.
Des élèves du Lycée Polyvalent participent également au Défi Solaire de l’académie de Toulouse qui met en compétition des véhicules radiocommandés propulsés uniquement à l’aide de l’énergie solaire.
Il est à noter que le véhicule qui a remporté cette année le Shell Eco-Marathon à parcouru l’équivalent de 2 885 km avec 1 litre de carburant (éthanol)
Mais qu’attendent les constructeurs automobiles pour parvenir a de telles performances sur nos véhicules de tous les jours ? Leurs bureaux de recherches n’ont-il pas les capacités pour présenter des véhicules fonctionnant avec moins d’un litre de carburant au 100 km ? Ou bien sont-ils trop liés au lobby pétrolier (Shell ?) et demain peut-être au lobbies productivistes agricoles et industriels pour les biocarburants ?

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24/04/2006

Triste anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl


Le 26 avril prochain, nous commémorerons le triste anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl. Tchernobyl et son nuage radioactif qui, pour les autorités gouvernementales françaises de l’époque (Chirac, Barzach, Carignon, Pasqua, Guillaume…) s’était arrêté à la frontière. Depuis, l’opacité et la propagande sur le nucléaire sont toujours d’actualité.

La programmation d’un nouveau réacteur EPR décidée avant un pseudo « débat public » en dit long sur l’état de notre démocratie dans notre pays. Alors que la majorité des français se dit défavorable au développement du nucléaire, le gouvernement, aidé par la propagande mensongère de tout le lobby nucléaire français (EDF, Areva, Framatome…) veut relancer un nouveau programme qui nous condamnerait au risque d’accident du même type qu’à Tchernobyl pour le siècle qui débute, et également à produire des milliers de tonnes de déchets très dangereux dont nous ne savons que faire.

Sur ce sujet, le PS réuni à Lyon le week-end dernier pour plancher sur son projet en matière d’environnement ne semble pas également entendre la voix des français. Selon le premier secrétaire du PS, le premier dossier (et l'un de ceux que devrait être l'objet d'importantes discussions avec les Verts) est celui du nucléaire. «Que l'on soit clair, le PS n'est pas pour la sortie du nucléaire», a-t-il rappelé en expliquant que la question des déchets serait réglée à terme par l'arrivée des réacteurs de quatrième génération. Réacteurs dont le PS souhaite accélérer le développement d’après le journal Libération.

Voilà une phrase qui pèsera lors des futures discussions entre Verts et PS en vue des élections présidentielles et des législatives.


L’association Serènes Sereines qui s’oppose au projet d’enfouissement de déchets nucléaires dans le massif granitique de Sanvensa mais également ailleurs, commémorera ce triste anniversaire le jeudi 27 avril à 11 heures 30 dans les jardins de la mairie de Villefranche-de-Rouergue. Allons-y nombreux.

Participez également à la campagne « N’empoisonnez pas la terre » organisée par la « Coordination nationale des collectifs contre l’enfouissement des déchets nucléaires » et le Réseau « Sortir du nucléaire » (fédération de 725 associations) pour sensibiliser les députés et sénateurs sur la nouvelle loi concernant le sort des déchets nucléaires.
www.burestop.org
www.sortirdunucleaire.fr

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